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Oméga-3 et prostate, la mauvaise combinaison.

Selon une étude menée par le Fred Hutchinson Cancer Research Center de Seattle, les oméga-3 favoriseraient les formes agressives de cancer de la prostate. Durant sept années (1944-2003), la santé prostatique de 3400 sujets a été étudiée en parallèle à leur concentration sanguine en acides gras de type oméga-3, oméga-6 et trans.

Selon une étude menée par le Fred Hutchinson Cancer Research Center de Seattle, les oméga-3 favoriseraient les formes agressives de cancer de la prostate. Durant sept années (1944-2003), la santé prostatique de 3400 sujets a été étudiée en parallèle à leur concentration sanguine en acides gras de type oméga-3, oméga-6 et trans. Les résultats sont édifiants : alors qu’aucun lien ne relie les acides gras à l’augmentation du risque de développer un cancer peu agressif de la prostate, les hommes possédant les taux les plus élevés d’acide docosahexaénoïque (ou DHA) auraient deux fois et demie plus de risques de développer une forme agressive du cancer. Inversement, une forte concentration en acides gras trans diminuerait de 50% ce risque. « Nous étions étonnés de voir ces résultats et nous avons passé beaucoup de temps à s’assurer que les analyses étaient correctes », avoue Theodore Brasky, chercheur associé au Hutchinson Center’s Cancer Prevention Program. Et quelle surprise ! Le DHA appartient à la famille des oméga-3, une forme d’acide gras réputée pour ses bienfaits sur la santé cardiovasculaire.

ParLa rédaction
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