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L’imbroglio autour des offres de reprise des abattoirs normands AIM

Rien ne va plus chez AIM ! Les repreneurs viennent... et repartent. En attendant, c'est toujours le flou pour les salariés de l'abattoir.

L’imbroglio autour des offres de reprise des abattoirs normands AIM
Les abattoirs industriels bretons (AIM) en redressement judiciaire, attendent une offre sérieuse de reprise.

En redressement judiciaire depuis le 6 janvier, les Abattoirs industriels de la Manche (AIM), en Normandie sont dans le flou. La société a d’abord reçu quatre offres de reprise, avant qu’un des prétendants ne retire sa proposition.

Alors que 400 des 600 postes sont menacés et que la société est placée en redressement judiciaire, les abattoirs d’AIM sont au cœur d’un imbroglio autour des offres de reprises qui crispent syndicats et salariés, venus crier leur colère à Paris en fin de semaine dernière.

Quatre offres de reprise…

Parmi les trois repreneurs potentiels : la société Declomesnil (viande de porc), Sofiprotéol (le leader des oléagineux) Fantou et Montfort viandes. Jusque là, les syndicats et salariés avaient l’espoir d’une issue qui privilégie un maximum de reprises. Mais c’était sans compter sur un retrait de dernière minute…

avant un retrait

Le 23 février, le groupe Declomesnil a retiré on offre de reprise des abattoirs AIM. En cause : « l’arrêt total de l’activité ». L’annonce, si elle était attendue, n’en a pas moins agacé les salariés et syndicats qui affirment que désormais ce son 500 des 600 postes qui sont en danger, les autres repreneurs ne faisant pas d’offres de reprises plus avantageuse.

« On veut du travail! », « On se battra jusqu’à la fin », « Dehors Cap 50 », les slogans des salariés d’AIM ont retenti dans les rues de la capitale vendredi dernier, et notamment dans la rue de Varennes où Stéphane Le Foll a reçu une délégation qu’il a tenté de rassurer. Affaire à suivre.

ParLa rédaction
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