Refuser de travailler le dimanche : une « insubordination » chez Ed.
La justice vient de donner raison à trois anciens salariés du hard-discounter Ed qui avaient poursuivi ce dernier pour licenciement abusif. En effet, ils avaient été virés parce qu’ils avaient refusé de travailler le dimanche, sachant qu’ils travaillaient déjà le samedi !

La justice vient de donner raison à trois anciens salariés du hard-discounter Ed qui avaient poursuivi ce dernier pour licenciement abusif. En effet, ils avaient été virés parce qu’ils avaient refusé de travailler le dimanche, sachant qu’ils travaillaient déjà le samedi !
Les faits se sont déroulés en 2009, année au cours de laquelle trois employés du magasin Ed d’Oyonnax (01) ont informé leur direction qu’ils n’acceptaient pas de travailler le dimanche matin, afin de préserver leur vie familiale. Ils ont alors aussitôt été licenciés pour « non-respect des horaires planifiés et insubordination ». Stupéfaits et en colère, ils avaient alors décidé de saisir le conseil des prud’hommes de Créteil, où le siège social d’Ed est implanté.
- Au cours d’une audience qui s’est déroulée en juin dernier, l’avocat du hard-discounter, Me Jean-Jacques Fournier, avait fait valoir qu’au sein de la grande distribution l’ouverture le dimanche matin est « de plein droit ». De fait, les salariés était obligés de travailler ce jour-là.
- Au contraire, l’avocate des salariés licenciés, Me Inès Plantureux, avait opposé le fait que le travail le dimanche n’était pas prévu dans le contrat des plaignants et que l’accepter aurait eu des « conséquences majeures » sur leur vie de famille.
- Finalement, le conseil des prud’hommes a donné raison aux salariés et a déclaré que leur licenciement était dénué de « cause réelle et sérieuse ».
Ed est donc condamné pour licenciement abusif et devra verser 40 000€ de dommages et intérêts aux plaignants pour préjudice moral et devra rattraper l’indemnité de licenciement qui leur a été versée. Me Plantureux a déclaré suite à cette décision : « le conseil des prud’hommes a considéré qu’assimiler le refus de travailler le dimanche à une faute était un abus de pouvoir de la part d’Ed ». Elle a ajouté : « ces salariés n’étaient pas capricieux. Ils travaillaient déjà le samedi et avaient des plannings chargés mais travailler le dimanche les empêchait tout simplement d’avoir une vie familiale ». Les trois licenciés seraient toujours à la recherche d’un nouvel emploi. De son côté, Me Fournier a estimé qu’il ne s’agissait que d’une « décision de première instance ». Pour l’instant, on ne sait néanmoins pas si Ed compte faire appel du jugement.

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