Doux ne s’en sortira pas sans perdre de plumes !
Alors que le groupe Doux avait déposé jeudi 31 mai une déclaration de cessation de paiement auprès du tribunal de commerce de Quimper, il a finalement été placé en redressement judiciaire le lendemain pour une péri

Alors que le groupe Doux avait déposé jeudi 31 mai une déclaration de cessation de paiement auprès du tribunal de commerce de Quimper, il a finalement été placé en redressement judiciaire le lendemain pour une période de six mois.
Cette décision va à l’encontre des souhaits des ministres de l’Agriculture et du Redressement productif, Stéphane Le Foll et Arnaud Montebourg. Ce dernier a en effet déclaré que Charles Doux avait « pris la décision personnelle » de refuser une solution pour le groupe « qui garantissait l’apport de 35 millions d’euros ». De fait, le dépôt de bilan du volailler relève de la « seule responsabilité » de son PDG, qui « a décidé de rompre les négociations ».
La banque de Doux, Barclays, a également regretté cette décision « prise unilatéralement, sans consultation des parties prenantes travaillant au sauvetage de l’entreprise ».
Néanmoins, les ministres ne comptent pas abandonner le groupe Doux et ses 4 000 employés : « Le Comité interministériel de restructuration industrielle a beaucoup travaillé sur ce dossier. Il poursuivra ses efforts pour faciliter la mise en place de solutions industrielles pérennes pour le groupe, dans le respect des règles fixées par le Tribunal de commerce et en pleine coordination avec l’administrateur judiciaire ».
De son côté, Stéphane Le Foll a annoncé la mise en place d’une cellule d’Appui de la Filière Avicole qui a pour mission d’ « identifier les solutions adaptées pour permettre aux éleveurs de faire face à la nouvelle situation avec les parties prenantes ».
Jean-Charles doux, le directeur général délégué du groupe mais aussi fils de Charles Doux, a estimé de son côté que les plans proposés par Barclays et les ministres « reposaient sur des solutions à court terme qui n’offraient pas de garanties suffisantes sur la continuité et la préservation des intérêts régionaux historiques du groupe ».
Charles Doux
Un avis qui n’est pas partagé par le ministre de l’Agriculture qui craint que les salariés et les éleveurs ne soient « bernés » par cette décision unilatérale. Il a de fait envoyé en urgence aujourd’hui « deux animateurs de la cellule d’appui à la filière volaille » pour « veiller au respect des droits et à la préservation de l’avenir » des éleveurs.
Pour les responsables de la communication du volailler, l’essentiel est que « l’entreprise va pouvoir préserver son intégrité. Elle n’a pas été livrée à un financier international qui l’aurait vendue et dépecée. Elle reste entre les mains d’un industriel qui a du savoir-faire et la connaissance des marchés ».
Oui, mais à quel prix ?
Source : agro-media.fr avec AFP, le communiqué du ministère de l’Agriculture et Le Télégramme (Frédérique Le Gall).

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