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Ag-Tech : Arterris propose deux nouveaux robots pour les producteurs bio

La coopérative agricole Arterris vient de mettre en place un partenariat de commercialisation pour la vente de deux robots développés par la start-up toulousaine Naïo Technologies.  Destinés aux maraîchers adhérents d’Arterris, Oz et Dino interviennent de manière autonome sur le désherbage des cultures légumières en planche et se substituent ainsi à l’utilisation de produits phytosanitaires. Cette collaboration s’inscrit dans …

Ag-Tech : Arterris propose deux nouveaux robots pour les producteurs bio
100% électriques, ces robots s’inscrivent également dans une démarche écologique visant à réduire l’usage d’herbicides tout en limitant l’émission de gaz à effet de serre et particules.

La coopérative agricole Arterris vient de mettre en place un partenariat de commercialisation pour la vente de deux robots développés par la start-up toulousaine Naïo Technologies.  Destinés aux maraîchers adhérents d’Arterris, Oz et Dino interviennent de manière autonome sur le désherbage des cultures légumières en planche et se substituent ainsi à l’utilisation de produits phytosanitaires. Cette collaboration s’inscrit dans la démarche d’accompagnement des adhérents en matière de robotique et confirme l’engagement concret pris par Arterris dans le cadre de sa démarche RSE. 

La coopérative Arterris place la réduction des matières actives sur les cultures et la mise en place de circuits-courts au cœur de ses préoccupations. La filiale Arterris Innovation est d’ailleurs dédiée au test de pratiques diverses visant à encourager ses adhérents à prendre le virage de la robotique. C’est donc tout naturellement qu’un rapprochement entre la coopérative et la start-up Naïo Technologies vient d’opérer. Arterris devient ainsi officiellement distributeur exclusif pour le spécialiste de la robotique sur les départements de l’Ariège et de la Haute-Garonne, et apporteur d’affaires sur l’Aude et les Pyrénées-Orientales. 

La robotisation du secteur agricole est amorcée

Destiné à un public de maraîchers, le robot Oz est particulièrement adapté à des petites et moyennes surfaces en agriculture biologique mais pas uniquement, les conventionnels pourront aussi y trouver un intérêt. Ce petit robot permet de pallier l’utilisation de désherbants et de paillage plastique. Il apporte également un soutien pour les semis grâce au système de guidage RTK (Cinématique Temps réel), qui effectue en temps réel une cartographie de la parcelle avec une précision de moins d’1cm. Autre fonctionnalité : Oz est capable de transporter jusqu’à 300 kg et apporte ainsi son aide pour les récoltes. Pour les plus grandes exploitations légumières et notamment la production biologique de maïs semences, le robot Dino est le modèle le mieux adapté. «Le désherbage est particulièrement problématique dans cette production car il n’y a plus de solutions chimiques actuellement pour détruire les adventices, ce qui pourrait nuire à la production régionale », explique Annick Taulet. 

Les solutions mécaniques pour supprimer les adventices ne sont pas économiquement viables pour les agriculteurs, notamment pour les producteurs bio qui disposent souvent de petites parcelles et n’ont pas les moyens de rémunérer un salarié à temps complet. Grâce à leur autonomie, les robots Oz et Dino permettent aux maraîchers de gagner du temps et de diminuer leurs coûts de production. 100% électriques, ces robots s’inscrivent également dans une démarche écologique visant à réduire l’usage d’herbicides tout en limitant l’émission de gaz à effet de serre et particules. Leur utilisation régulière est primordiale pour détruire les adventices avant qu’elles ne se développent trop. La robotisation du secteur agricole est amorcée et beaucoup d’évolutions sont à venir, notamment en termes de réglementation. 

ParLa rédaction
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