Agroalimentaire : une rentrée difficile pour les professionnels du secteur
De l'embargo russe, à la météo estivale catastrophique en passant par la crise de la volaille et du porc, tous les voyants s'affolent pour cette rentrée.

De la production à la distribution, tous les maillons de la chaine souffrent», a indiqué mercredi Philippe Mangin, président de Coop de France à l’AFP. De l’embargo russe, à la météo estivale catastrophique en passant par la crise de la volaille et du porc, tous les voyants s’affolent pour cette rentrée.
Point de départ d’un été difficile : le marché russe qui pèse 800 millions d’euros pour la France, répond aux sanctions imposées par l’Union européenne suite à son rôle dans la crise ukrainienne et met fin aux accords commerciaux qui les lient. Suit une météo complice du marasme : un cocktail nauséabond pour l’agroalimentaire français.
En attendant de retrouver une solution, «les prix ne sont pas satisfaisants» pour les paysans et côté consommateurs, on balaie d’un revers de main toute idée d’augmentation des tarifs à la vente. Statu quo.
«Les producteurs vont encaisser une baisse de 10 à 15% des primes, l’ambiance va être catastrophique», prédit Guy Vasseur, président de l’assemblée des Chambres d’agriculture qui annonce «trois prochains mois difficiles», à l’AFP. Alors qui pour sauver le soldat agroalimentaire ?
Un SOS au gouvernement
Côté volaille et porc, des groupes comme Tilly-Sabco ou Gad symbolisent bien l’état de crise atteint. Et eux, c’est au gouvernement qu’ils demandent de l’aide. Face à cette conjoncture défavorable, entre déflation et crise économique, c’est la Loi Hamon, votée pour réaménager et discipliner les relations commerciales qui est attendue à l’application.
Stéphane Le Foll doit plaider la cause de l’agriculture et de l’agroalimentaire français à Bruxelles aujourd’hui. Les professionnels qui rentrent égratignés aux affaires, attendent de lui du concret.

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