Alcoolorexie : boire ou manger, il faut choisir.
C’est France Soir qui en donne une définition dans l’article qu’il consacre à ce phénomène pour le moins troublant. On connaissait tous le « binge drinking », ou hyperalcoolisation, place maintenant à la « drunkorexie » ou si vous préférez, l’alcoolorexie. Mais en quoi consiste ce phénomène ?

C’est France Soir qui en donne une définition dans l’article qu’il consacre à ce phénomène pour le moins troublant. On connaissait tous le « binge drinking », ou hyperalcoolisation, place maintenant à la « drunkorexie » ou si vous préférez, l’alcoolorexie. Mais en quoi consiste ce phénomène ?
Une étude américaine de la très sérieuse Université du Missouri a montré qu’une étudiante américaine sur six sautait des repas pour ressentir plus rapidement les effets de l’alcool ! Elle ferait ainsi « de la place » pour le surplus de calories apportées par l’alcool. D’après l’Université, ce comportement toucherait trois fois plus de femmes que d’hommes et, on s’en serait douté, entraîne des effets à long terme sur la santé.
« Pris séparément, priver le cerveau de nourriture et consommer de grandes quantités d’alcool peuvent être dangereux », commente l’une des chercheuses en charge de l’étude, Victoria Osborne. « Ensemble, ces deux comportements peuvent entraîner des problèmes cognitifs à court et long termes, dont des difficultés à se concentrer, à étudier et à prendre des décisions ». D’autant plus que, comme Victoria Osborne le précise, les femmes sont davantage exposées à ce type de problèmes puisqu’elles métabolisent moins bien l’alcool que les hommes.
Le National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism (NIAAA) des Etats-Unis explique cela par le fait que les femmes possèdent plus de tissu adipeux et moins d’eau dans leur organisme que les hommes. De même, l’enzyme essentielle à la métabolisation de l’alcool est en quantité plus faible chez les dames. Les effets de l’alcool sur la gente féminine se font donc ressentir plus rapidement et surtout plus durablement.
Du côté des motivations des jeunes américaines adeptes de cette pratique, il semble que le premier critère soit physique : la volonté de rester mince. Suit le problème économique : sauter des repas, c’est autant d’argent économisé pour se payer des boissons. Et à jeun, pas besoin de boire beaucoup pour ressentir l’ivresse de l’alcool. Le NIAAA rappelle que la dose journalière à ne pas dépasser pour éviter tout risque sur la santé est de deux verres pour les hommes, contre un seul pour les femmes.

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