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Arnaud Montebourg au chevet des salariés de Fralib.

Alors que les salariés de Fralib seront expulsés le 1er juin prochain du site de Gémenos (13), qu’ils défendent bec et ongles depuis l’annonce de la fermeture de l’usine par Unilever, leur espoir réside en l’élection du nouveau gouvernement socialiste.

Alors que les salariés de Fralib seront expulsés le 1er juin prochain du site de Gémenos (13), qu’ils défendent bec et ongles depuis l’annonce de la fermeture de l’usine par Unilever, leur espoir réside en l’élection du nouveau gouvernement socialiste.

Et ce dernier semble les avoir entendus ! En effet, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, s’est engagé à tenter de trouver une solution au conflit qui oppose salariés, syndicats et direction. Il se rendra donc aujourd’hui sur le site de Gémenos.

 

De son côté, le président socialiste de la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole, Eugène Caselli, a annoncé qu’il exercerait son droit de préemption sur le site afin de favoriser la « sauvegarde et la revitalisation de l’emploi industriel ».

Cette annonce, faite au plus tard pour éviter toute riposte d’Unilever, va sérieusement contrarier les plans du géant de l’agroalimentaire. En effet, l’offre proposée par la Communauté urbaine est inférieure de 1 million d’euros à l’évaluation de son prix réel, de l’ordre de 5,3 millions d’euros. Unilever n’aura donc d’autre choix que de vendre à perte ou de déposer un recours au TGI ou au Tribunal Administratif, ce qui ralentira considérablement les choses.

Eugène Caselli explique : « Cela laisse tout le temps nécessaire pour créer les conditions de dialogue qu’Unilever refuse aux salariés depuis 600 jours en s’en remettant systématiquement au tribunal pour faire valider sa décision de fermeture ».

 

Les salariés souhaitent en effet reprendre à leur compte l’activité de production du thé Lipton et des infusions L’Elephant, ce que la direction considère comme un projet sans avenir.

 

Dimanche, cela fera deux semaines que les salariés occupent les locaux de leur usine.

 

Eugène Caselli

Eugène Caselli

 

Source : agro-media.fr avec Les Echos (Paul Molga) et Reuters.

ParLa rédaction
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