Aspartame et femmes enceintes ne font pas bon ménage.
A l’occasion de la journée mondiale de la prématurité, un groupe de gynécologues et pédiatres également membres du Réseau Environnement Santé (RES) a écrit une lettre au ministre de la Santé, Xavier Bertrand, pour le mettre en garde contre les dangers de l’aspartame et ce notamment sur les femmes enceintes.

A l’occasion de la journée mondiale de la prématurité, un groupe de gynécologues et pédiatres également membres du Réseau Environnement Santé (RES) a écrit une lettre au ministre de la Santé, Xavier Bertrand, pour le mettre en garde contre les dangers de l’aspartame et ce notamment sur les femmes enceintes.
En effet, nous vous en parlions dans notre analyse de la semaine dernière, une étude danoise datant de l’année dernière a révélé que les femmes enceintes buvant une canette de soda light par jour voyaient leur risque d’accoucher prématurément augmenter de 27%. Et si leur consommation grimpe à quatre canettes par jour, le risque grimpe en flèche à 78% !
Selon le RES, les conséquences d’une telle prématurité sont nombreuses et désastreuses :
- « retards de développement deux fois plus importants à l’âge de deux ans »,
- « risque d’autisme multiplié par cinq »,
- ou encore « morbidité respiratoire augmentée ».
La dose journalière admissible (DJA), fixée à 40 mg par kilo de poids corporel, est aussi dénoncée par le RES, et notamment la façon dont elle a été établie (pour plus d’informations à ce sujet, lire notre analyse). Patrick Tounian, responsable de l’unité nutrition pédiatrique de l’hôpital Trousseau, à Paris, a expliqué : « la dose maximale autorisée par jour est de 40 mg par kg de poids corporel soit l’équivalent de 10 litres de Coca Light ou 6 litres de Coca Zéro pendant 60 ans ».
Voici un extrait de la lettre du RES au ministre de la Santé publié par Bioaddict :
« Monsieur le Ministre,
Le 16 octobre 2011, vous avez affirmé à propos de l’aspartame : ” s’il y avait un rapport qui disait clairement ” cela représente un danger, il faut retirer “, je n’hésiterais pas à le faire, mais ce n’est pas le cas “. Il y a un an, une étude réalisée auprès de 60 000 femmes enceintes par une équipe danoise mettait en évidence un taux plus élevé de naissance prématurée tardive (soit entre les 32 e et 36 e semaines d’aménorrhée), proportionnel à la consommation de boissons gazeuses avec édulcorants.
Depuis la publication de l’étude danoise, plusieurs études sont venues confirmer les risques pour la santé consécutifs à la naissance prématurée tardive, dont vous trouverez l’analyse dans la note ci-jointe. Vous avez déclaré, à propos de l’affaire du Mediator, que le doute devait désormais profiter au malade. Dans le cas présent, il nous semble que le doute devrait profiter au consommateur. »

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