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Aspartame : la France n’est pas grande consommatrice.

Une étude du CREDOC (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) rendue publique hier, mardi 13 décembre, par l’Association Internationale pour les édulcorants (ISA) a analysé la consommation d’aspartame chez près de 1222 ménages français soit un échantillon représentatif de 2560 personnes.

Une étude du CREDOC (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) rendue publique hier, mardi 13 décembre, par l’Association Internationale pour les édulcorants (ISA) a analysé la consommation d’aspartame chez près de 1222 ménages français soit un échantillon représentatif de 2560 personnes.

Les premières conclusions qui ressortent de cette étude sont que les français consomment peu d’aspartame. En effet, un peu moins d’un français sur cinq (19%) déclare consommer de l’aspartame. De plus, la consommation est réalisée en faible quantité puisqu’en moyenne les consommateurs ingèrent 60,3 mg par jour d’aspartame ce qui est près de 40 fois inferieur à la DJA fixée par les autorités européennes.

Si l’on doit dresser un profil type du consommateur d’aspartame français on obtient le portait robot suivant : il s’agit d’une femme, souvent célibataire, sans enfant et plutôt soucieuse de sa ligne.

L’aspartame subit de plein fouet les résultats des études récentes qui ont montré des liens entre consommation d’aspartame chez les femmes enceintes et  accouchements prématurés ou encore entre consommation d’aspartame et apparition de tumeurs du cerveau, de scléroses en plaque, …

Hugues Pitre, président d’ISA France a déclaré : « L’Europe est une des zones les plus strictes et les plus conservatrices sur la sécurité des produits alimentaires. Si un quelconque doute existait concernant l’aspartame, le produit ne serait tout simplement pas autorisé. Les opposants à l’aspartame jouent sur les peurs alimentaires et nient l’évidence scientifique. L’aspartame est non seulement une substance sûre, mais elle est aussi utile ». 

Cette déclaration ne devrait pas changer l’avis des français vis-à-vis de cet édulcorant tant décrié, d’autant plus qu’en 2012 l’EFSA va réévaluer la sécurité de l’aspartame et qu’en France un groupe de travail se penche actuellement sur le sujet. Des modifications des DJA voire des interdictions d’utilisation de cet édulcorant pourraient être décidées alors même que l’Europe vient d’autoriser la Stevia, un édulcorant naturel…

ParLa rédaction
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