Au 1er semestre 2019, Fleury Michon enregistre une perte de 8,8 millions d’euros
Au 1er semestre 2019, le Groupe Fleury Michon a enregistré un chiffre d’affaires de 348,8 M€, en retrait de 2,7% par rapport à l’année précédente sur son périmètre consolidé, n’intégrant pas les joint-ventures PFI en Italie et Platos Tradicionales en Espagne. Le résultat opérationnel courant du 1er semestre 2019 est de -5,3 M€ et le résultat opérationnel de -5,7 …
Au 1er semestre 2019, le Groupe Fleury Michon a enregistré un chiffre d’affaires de 348,8 M€, en retrait de 2,7% par rapport à l’année précédente sur son périmètre consolidé, n’intégrant pas les joint-ventures PFI en Italie et Platos Tradicionales en Espagne.
Le résultat opérationnel courant du 1er semestre 2019 est de -5,3 M€ et le résultat opérationnel de -5,7 M€ pour une marge opérationnelle de -1,6 %. Le résultat net du semestre est de -8,8 M€ soit une marge nette de -2,5%.
«Les résultats du 1er semestre 2019 sont décevants principalement en raison d’une forte hausse des cours de viande porcine, répercussion du rétrécissement de l’offre mondiale consécutive à l’épidémie de peste porcine. A cet effet cours, s’ajoute l’impact d’une activité ralentie dans un contexte de consommation atone sur le marché de la Charcuterie», explique Régis Lebrun, Directeur Général de Fleury Michon.
Le Résultat opérationnel s’établit à -5,7 M€ au 1er semestre 2019 contre 10,0 M€ pour la même période 2018. Ce recul est essentiellement lié au Pôle GMS, alors que le Pôle International améliore sa rentabilité, portée par le redressement de Fleury Michon Amérique (ex DDFC).
La dégradation du Pôle GMS s’explique par le recul d’activité ainsi que par une forte hausse des coûts d’approvisionnement, principalement sur la viande de porc.
Le cours est en très forte augmentation en raison de la réduction du cheptel porcin mondial consécutive à l’épidémie de peste porcine. En raison des temps de concertation avec la Distribution, la répercussion de cette hausse dans les tarifs produira ses effets essentiellement sur le 2nd semestre 2019.
Un 2nd semestre qui s’annonce également complexe
Malgré une bonne performance commerciale des deux entités (PFI en Italie, Platos Tradicionales en Espagne), la quote-part des sociétés mises en équivalence atteint -4,8 M€ au 1er semestre 2019. En effet en Espagne le niveau de croissance soutenu n’est pas encore optimisé du point de vue de la production industrielle, ce qui génère à date des coûts additionnels et une baisse de la rentabilité.
En Italie, le résultat est impacté par un niveau de coûts fixes plus élevé d’un nouveau site industriel ainsi que par un mix de vente des produits moins favorable sur ce 1er semestre 2019.
Dans ce contexte, le résultat net consolidé ressort à -8,8 M€ pour une marge nette de -2,5 % contre 1,8 % au 1er semestre 2018.
La structure financière de l’entreprise reste cependant saine estime le groupe. Impactés par les résultats, les capitaux propres du Groupe au 30 juin 2019 s’élèvent à 222,2 M€, en recul de 2,6 % par rapport à fin juin 2018 (228,0 M€). La dette financière nette est de 140,0 M€ contre 90,9 M€ fin juin 2018, impactée entre autres par le remboursement des emprunts sans nouveaux emprunts mis en place à date, la prise de participation effectuée ce 1er semestre dans Frais Emincés ainsi que par le passage à la norme IFRS 16 et le retraitement des données consécutif (à hauteur d’environ 10 M€). Le gearing du Groupe est de 63,0 % contre 39,9% au 30 juin 2018.
Après un 1er semestre difficile, et dans un contexte du marché du porc très imprévisible et à des niveaux de prix actuels anormalement élevés, le Groupe s’attend à un 2nd semestre en amélioration par rapport au 1er sans compenser cependant les pertes en Résultat opérationnel et Résultat net du 1er semestre.
Pour 2020, l’ensemble des Pôles d’activités (GMS Libre-Service France, Ventes avec Services, International) et les joint-ventures sont prévus en amélioration, tant en termes d’activité que de résultats.
Dans le cadre de la loi du 8 novembre 2019 relative à l’énergie et au climat, la France s’est fixé comme objectifs de …
Dans le cadre de ses engagements en faveur d’emballages circulaires, Mars Wrigley France lance un projet pilote d’éco-conception de son pochon M&M’s Choco …
7 technologies avancées pour le convoyage
Dans le secteur agroalimentaire, le convoyage des matériaux présente des défis uniques en termes de sécurité, de propreté et d’efficacité. Toutefois, grâce aux …
Les dernières avancées dans le domaine des mélangeurs et disperseurs
En 2024, les mélangeurs et disperseurs pour l’industrie agroalimentaire se distinguent par leurs innovations spécifiques répondant aux besoins variés des processus de production …
12 vannes et pompes à découvrir en 2024
En 2024, les technologies de pointe dans les vannes et pompes pour le secteur agroalimentaire se distinguent par leur capacité à répondre aux …
Lorsque vous envisagez de digitaliser votre entreprise du secteur agroalimentaire, choisir entre le Software as a Service (SaaS) et un système ERP (Enterprise …
La Réglementation Européenne sur la Déforestation (EUDR / RDUE), récemment publiée dans le Journal officiel de l’Union Européenne, marque une étape cruciale dans …
TOP 10 des ERP Agroalimentaire pour votre entreprise
Si vous êtes en recherche d’un ERP spécifique au secteur agroalimentaire et que votre priorité est d’améliorer la gestion de votre activité d’entreprise …
10 applications clés des sas hygièniques dans l’industrie agroalimentaire
De nos jours, la sécurité alimentaire et l’hygiène sont devenues des priorités incontournables dans l’industrie agroalimentaire. Les sas hygiéniques sont désormais des outils …
Compresseurs à vis sans huile ou lubrifiés à l’huile : Bien choisir la technologie adaptée à vos applications
Dans l’industrie agroalimentaire, où la qualité de l’air comprimé est cruciale, le choix entre des compresseurs à vis sans huile et des compresseurs …