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Calendrier 2012 : le dieu de la boucherie plutôt que les dieux du stade.

Yves-Marie Le Bourdonnec est un boucher pour le moins atypique. En effet, fier de son métier, il s’est fixé pour objectif de « rendre sexy » sa profession par tous les moyens possibles.

Yves-Marie Le Bourdonnec est un boucher pour le moins atypique. En effet, fier de son métier, il s’est fixé pour objectif de « rendre sexy » sa profession par tous les moyens possibles. Ainsi, il a publié un calendrier 2012 dans lequel il pose tour à tour nu, ficelé, ou encore déguisé en homme préhistorique, comme le révèle une dépêche de l’AFP. Pour accompagner ces clichés excentriques, six recettes sur le thème : « Six façons loufoques de préparer une côte de bœuf ». Ces dernières ont été écrites en collaboration avec Emmanuel Giraud, journaliste et ancien pensionnaire de la Villa Médicis à Rome dans la discipline « Arts culinaires ».

Si la démarche peut paraître étrange, l’objectif est des plus sérieux et les recettes des 2 000 exemplaires qui sont vendus au prix de 15€ seront reversées à une association caritative préparant des repas pour les SDF.

 

A l’origine de ce projet farfelu, Yves-Marie Le Bourdonnec est un breton âgé de 44 ans qui veut « rendre sexy » la profession de boucher et « redorer [son] blason ». Selon lui, « ce métier attire beaucoup moins de jeunes que celui de cuisinier ou de boulanger-pâtissier. Je veux montrer que l’on peut aussi devenir une star en travaillant dans la boucherie ».

Ce calendrier n’est qu’une pierre supplémentaire apportée à l’édifice bâti par le gérant de l’enseigne « Le Couteau d’argent » à Asnières-sur-Seine (92). En effet, Yves-Marie Le Bourdonnec avait déjà posé nu dans deux autres calendriers, est l’instigateur du mouvement « I love bidoche » et est l’auteur du livre « Y a-t-il encore de la bonne viande dans nos assiettes ? Un boucher en colère », qui paraîtra en février aux éditions Michel Lafon.

Ce boucher « mégalo » pousse ses confrères à travailler directement avec les éleveurs « plutôt que de s’approvisionner à Rungis », vend ses côtes de bœuf aux enchères et a choisi de miser sur « l’échange de savoir-faire international » en s’associant notamment à des boucheries américaines, sud-africains ou encore israéliennes.

 

Alors, pour 2012, vous serez plutôt dieux du stade ou dieu de la boucherie ?

ParLa rédaction
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