Conserves : Face à l’inflation des coûts des matières premières, la FIAC demande une répercussion sur les prix
Ne pouvant plus faire face à l’inflation des coûts de leurs matières premières, les fabricants de conserves alimentaires demandent une réaction immédiate des distributeurs. La hausse spectaculaire des coûts de l’acier, du fer blanc et de l’aluminium s’ajoute à celle des matières premières agricoles, du bois, du carton, du plastique, du fret et de l’énergie. Non-substituables, ces métaux sont indispensables …
Ne pouvant plus faire face à l’inflation des coûts de leurs matières premières, les fabricants de conserves alimentaires demandent une réaction immédiate des distributeurs. La hausse spectaculaire des coûts de l’acier, du fer blanc et de l’aluminium s’ajoute à celle des matières premières agricoles, du bois, du carton, du plastique, du fret et de l’énergie. Non-substituables, ces métaux sont indispensables pour les fabricants de conserves alimentaires. Depuis près de deux siècles, l’appertisation a démontré tous ses atouts dans la conservation des aliments ; elle a joué un rôle crucial pour nourrir les Français durant la crise sanitaire. Aujourd’hui, la conjoncture exceptionnelle met en danger les entreprises de la conservation pour qui les emballages représentent jusqu’à 50% des coûts de production. L’acier européen atteint, cette année, un niveau de prix historique qui devrait connaître la croissance la plus importante du XXIème siècle.
La hausse du fer blanc devrait progresser en 2022 de 50 à 95%
Avec des stocks au plus bas et une diminution des importations, le tarif des tôles et autres produits plats en aciers non-alliés de qualité a progressé de 47,1% entre décembre 2020 et juin 21 (données INSEE). Le fer blanc, très largement utilisé par les fabricants d’emballages métalliques, devrait progresser en 2022 de 50 à 95% (estimation préliminaire de la variation du prix d’un contrat annuel, données HARBOR). Le cours de l’aluminium a progressé de 24% à la Bourse des métaux de Londres depuis le début de l’année .
«Les 120 entreprises de la Fédération des Industries des Aliments Conservés (FIAC) ne peuvent, seules, amortir ces tensions qui tendent à se pérenniser. Tous les acteurs économiques – en premier lieu, les distributeurs – doivent prendre leur part de responsabilité et s’engager pour assurer l’avenir de l’ensemble de la filière afin de toujours pouvoir offrir aux Français des produits préparés de qualité issus de l’agriculture et de la pêche » annonce un communiqué de la FIAC. Pour Christophe Bonduelle, Président de la FIAC : «Nos PME et ETI sont des maillons essentiels à la dynamique des territoires. Elles ne peuvent pas absorber seules cette crise inédite : leurs capacités à investir, à innover et à poursuivre les actions en faveur de la transition écologique sont en jeu». La Fédération des Industries d’Aliments Conservés (FIAC) regroupe les fabricants de produits industriels à base de légumes (dont maïs doux, tomates champignons et truffes inclus), de fruits, de poissons, d’escargots, de foie gras mais aussi de plats cuisinés sur les technologies appertisées, surgelées et déshydratées. L’ensemble représente un chiffre d’affaires de plus de 5 Mds d’€, 120 entreprises et environ 50 000 emplois directs et indirects. La FIAC est membre de l’ADEPALE (Association Des Entreprises de Produits ALimentaires Élaborés).
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