Doux consent l’ouverture de son capital pour éviter une « vente à la découpe ».
Vendredi dernier, nous vous annoncions que l’administrateur judiciaire du groupe Doux avait décidé de mettre en vente le volailler, estimant que le plan de redressement était un échec.

Vendredi dernier, nous vous annoncions que l’administrateur judiciaire du groupe Doux avait décidé de mettre en vente le volailler, estimant que le plan de redressement était un échec. Face à cette décision, Charles Doux, le patron du groupe éponyme, a déclaré dans une interview du Journal du Dimanche qu’il était « prêt à ouvrir le capital » pour éviter une cession.
Il a ainsi annoncé : « Je détiens, avec mes fils, 35% de l’entreprise. Avec les deux autres branches de la famille, la participation atteint 80%. Je suis prêt à ouvrir le capital pour assurer l’intégrité du groupe. Je suis décidé à aller très loin. S’il le faut, je discuterai dans un mois quand nous serons sortis de l’urgence. »
Le ministre de l’Agriculture a salué cette décision, estimant qu’il s’agissait d’une « étape nécessaire » pour assurer la pérennité de l’entreprise. Stéphane Le Foll a ainsi déclaré sur RTL : « Ce qui est certain, c’est qu’il y aura une solution qui ne sera pas forcément ce qu’avait souhaité Charles Doux. Je trouve que la première étape qu’il vient de franchir, sur l’ouverture du capital, c’est une étape nécessaire ».
Le volailler serait face à un problème de trésorerie, alors même que sa rentabilité est bel et bien prouvée. Ainsi, Charles Doux, qui a refusé de céder son groupe à la banque Barclays en échange d’un effacement de ses dettes, va vendre l’une de ses usines de petfood, Stanven. Elle devrait rapporter 17 millions d’euros. 30 millions d’euros seraient également détenus par Natixis Factor, la société d’affacturage du volailler, qui refuse de les débloquer. Charles Doux a estimé que cette somme « permettra de tenir trois mois, un délai suffisant pour boucler un plan de continuation ». Il a ajouté que Natixis « joue un jeu dangereux » en refusant de débloquer les 30 millions d’euros.
Charles Doux
De leur côté, les salariés sont inquiets suite à l’annonce d’un démantèlement du groupe par l’administrateur judiciaire. Ils ont défilé samedi au siège du groupe pour exprimer leur inquiétude. Les syndicats craignent qu’une mise en vente ne se traduise par « du chantage à l’emploi », bien que la FNSEA se dise « malgré tout optimiste », au regard de la rentabilité du volailler en dehors de ses dettes.
Source : agro-media.fr avec AFP, Le Journal du Dimanche (Marie Nicot), Ouest France et RTL.

Dans le cadre de la loi du 8 novembre 2019 relative à l’énergie et au climat, la France s’est fixé comme objectifs de …

Dans le cadre de ses engagements en faveur d’emballages circulaires, Mars Wrigley France lance un projet pilote d’éco-conception de son pochon M&M’s Choco …
Solutions et innovations : Les nouveaux ingrédients qui changent la donne
L’accélération de la demande en produits sains, durables et différenciants pousse les fournisseurs à innover sur tous les fronts : nouveaux procédés, sourcing …
Formuler des produits sains et performants : Les défis industriels de l’innovation nutritionnelle
L’intégration d’ingrédients fonctionnels et nutritionnels dans les recettes agroalimentaires ne relève pas d’un simple ajout. Il s’agit d’un exercice d’équilibriste, à la croisée …
Les grandes tendances de consommation qui redessinent la formulation alimentaire
Des rayons bio aux applications mobiles de notation, des aliments “sans” aux aliments “enrichis”, la manière dont les Français consomment l’alimentation évolue profondément. …

L’agroalimentaire occupe une place centrale dans l’économie régionale d’Occitanie. En 2022, les 2 959 entreprises des industries agroalimentaires (IAA) ont généré un chiffre …

En 2024, l’excédent des échanges de produits agricoles bruts et transformés (4,9 Md€) diminue de 1,6 Md€ par rapport à 2023, tel est …
TOP 10 des fournisseurs d’emballage agroalimentaire
Vous travaillez dans la transformation agroalimentaire et cherchez un fournisseur fiable pour vos lignes de conditionnement ? Que vous conditionniez des plats cuisinés, …
Glaces : Un marché en pleine mutation, porté par l’innovation et la désaisonnalisation
Fidèle à son rendez-vous annuel, l’Association des Entreprises des Glaces, en collaboration avec le cabinet d’études NielsenIQ, livre son état des lieux du …
Sécurité alimentaire : Le marché des tests devrait atteindre plus de 30 milliards d’euros d’ici 2029
Dans un contexte où les enjeux de santé publique occupent une place centrale, le marché mondial des tests de sécurité alimentaire connaît une …