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Doux : débloquera / débloquera pas 35 millions d’euros ?

Les Echos ont annoncé en fin de semaine dernière qu’un accord bancaire avait été trouvé pour sauver le groupe Doux.

Les Echos ont annoncé en fin de semaine dernière qu’un accord bancaire avait été trouvé pour sauver le groupe Doux. Ainsi, le journal économique a expliqué qu’un pool bancaire, composé de la banque Barclays, des caisses régionales du Crédit Agricole et du Crédit Mutuel de Bretagne, était prêt à débloquer prochainement 35 millions d’euros pour le volailler, moyennant la caution du conseil régional de Bretagne.

Ces 35 millions d’euros permettraient au groupe placé en redressement judiciaire de faire face à ses échéances à court terme : règlement des fournisseurs de céréales, d’énergie, d’emballage, des transporteurs d’animaux… Chaque jour, Doux nécessiterait 2,5 millions d’euros pour maintenir ses activités.

Jean-Yves Le Drian, le président socialiste du conseil régional de Bretagne, a même annoncé vendredi 15 juin que la région « apporte sa garantie à l’intervention d’un pool bancaire qui permettrait de poursuivre l’activité » de Doux.  Il affirme avoir reçu l’approbation des ministres de l’Agriculture et du Redressement productif (Stéphane Le Foll et Arnaud Montebourg).

Le volailler a tenu « à remercier M. Le Drian de son intervention » qui a « un effet très positif », ainsi que le ministre de l’Agriculture « dont les équipes se sont démenées toute la semaine pour assurer un soutien à toute la chaîne de production de l’entreprise ».

 

Cependant, malgré ces annonces et remerciements, la banque Barclays a démenti le fait qu’un accord bancaire ait été conclu. « Les termes du plan de sauvetage financier du groupe Doux sont toujours en cours de négociation entre les différentes parties prenantes », a tempéré la banque britannique. « A ce stade, aucun accord n’a été finalisé et aucune garantie ne peut être donnée sur l’issue de ces discussions », a encore ajouté l’établissement bancaire.

Le Crédit agricole a également démenti l’information : « A notre connaissance, le Crédit agricole n’est pas associé à ce pool bancaire. Nous ne sommes pas les banquiers de Doux. En revanche, notre ambition est d’accompagner, comme on sait le faire, ceux qui, parmi nos clients, pourraient souffrir de la situation », a affirmé Paul Huon, chargé de la communication du Crédit agricole du Finistère.

Enfin, Michel Morin, le vice-président du conseil régional de Bretagne en charge de l’agriculture et des industries agroalimentaires, a expliqué que la constitution d’un pool bancaire n’était qu’une « hypothèse de travail » à ce stade.

 

Alors, Doux parviendra-t-il à débloquer 35 millions d’euros pour poursuivre son activité ? Affaire à suivre…

 

Volailles Doux

 

Source : agro-media.fr avec Le Télégramme, AFP et LSA (Sylvain Aubril).

ParLa rédaction
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