Doux : prise de bec entre Montebourg et Charles Doux.
Depuis l’annonce surprise pour le gouvernement du dépôt de bilan du groupe Doux, décidé unilatéralement par son dirigeant, Charles Doux, rien ne va plus entre la nouvelle direction du volailler et le ministre du Redressement productif.

Depuis l’annonce surprise pour le gouvernement du dépôt de bilan du groupe Doux, décidé unilatéralement par son dirigeant, Charles Doux, rien ne va plus entre la nouvelle direction du volailler et le ministre du Redressement productif.
Dans des entretiens à la presse régionale publiés hier, Charles Doux a estimé qu’il était « possible de repartir d’un bon pied ».
Il aurait convoqué lundi prochain l’ancien directeur général de la société, Guy Odri, débarqué récemment, pour lui demander de s’expliquer sur sa gestion passée.
Pour Charles Doux, sa décision de déposer le bilan était connue de tous : « En aucun cas, cette déclaration de cessation de paiement n’a été clandestine. Tous les intervenants dans ce dossier ont été strictement informés ». Elle a selon lui été motivée par les échéances à venir : faire aboutir les négociations entre les ministres et la banque Barclays aurait pris du temps, alors que cela aurait été « trop tard pour pouvoir faire face à nos échéances proches : le paiement des salaires qui devait impérativement intervenir pour le 5 juin et le règlement de nos fournisseurs ».
De plus, Charles Doux a estimé qu’il était « très difficile d’arriver à un compromis avec la Barclays », qui, « en contrepartie de son apport » de 35 millions d’euros, « s’appropriait » la société. Selon le dirigeant, « elle n’apportait aucune garantie sur le maintien des emplois et des relations avec nos éleveurs. L’absence d’un démantèlement n’était également pas assurée […]. Doux ne vit que par sa marque. Si celle-ci disparaît, l’affaire est morte ».
Totalement faux selon Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif. Il maintient que « Charles Doux a refusé de faire la moindre concession sur son sort personnel, qu’il a privilégié par rapport au projet de restructuration de Bercy ». Selon lui, « il y avait un accord sur l’ensemble de la poursuite de l’activité de l’entreprise, et sur le maintien de son volume d’activité et d’emploi ». Or, Charles Doux « ne voulait pas que la banque Barclays s’empare de son entreprise. Mais qui a mal géré cette entreprise ? Ce n’est pas la banque, c’est bien lui ».
Charles Doux
Source : agro-media.fr avec Le Télégramme, Usine Nouvelle, AFP et Ouest France.

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