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Edulcorants : pas de danger pour les femmes enceintes, mais aucun intérêt non plus.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments (ANSES) mène actuellement une évaluation globale « des risques et bénéfices nutritionnels de l’ensemble des édulcorants intenses ». Lundi, l’ANSES a publié un premier rapport d’étape, qui se penchait sur le danger représenté par l’aspartame pour les femmes enceintes.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments (ANSES) mène actuellement une évaluation globale « des risques et bénéfices nutritionnels de l’ensemble des édulcorants intenses ». Lundi, l’ANSES a publié un premier rapport d’étape, qui se penchait sur le danger représenté par l’aspartame pour les femmes enceintes.

L’ANSES a conclu que « les données disponibles ne permettent pas de conclure à un effet préjudiciable des édulcorants intenses pendant la grossesse, que ce soit sur la santé de la mère, les paramètres obstétricaux, ou la santé du nouveau-né ».

 

Cette déclaration a bien entendu réjoui l’association des producteurs d’édulcorant (ISA), qui a accueilli « avec intérêt » le rapport, qui selon elle « atteste à nouveau l’innocuité des édulcorants pour les femmes enceintes ».

 

Néanmoins, l’ANSES reste prudente, affirmant que « bien que les données disponibles ne permettent pas de conclure à un effet préjudiciable des édulcorants intenses pendant la grossesse, l’ANSES considère que de nouvelles recherches sont nécessaires, d’autant plus que l’étude d’Halldorsson (2012) fait état d’une relation effet-dose entre la consommation de boissons édulcorées et le risque d’accouchement prématuré induit ».

En effet, cette étude, menée sur près de 60 000 danoises enceintes et publiée fin 2010 dans l’American Journal of Clinical Nutrition, a permis d’établir que la consommation d’au moins une boisson gazeuse édulcorée augmente de 38% en moyenne les risques de naissance avant terme. De plus, l’augmentation des risques est liée à la quantité de soda édulcoré consommée…

Les précautions restent donc de mise, d’autant que l’ANSES a souligné la totale absence de bénéfice nutritionnel propre des édulcorants lors de leur consommation par les femmes enceintes.

 

Femme enceinte buvant un soda

 

Source : agro-media.fr avec AFP.

ParLa rédaction
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