Fralib : la lutte continue…
Les salariés de l’usine Fralib de Gémenos (13), qui produit les thés Lipton et les infusions L’Elephant, et la direction d’Unilever sont en conflit depuis quasiment 550 jours. D’un côté comme de l’autre, aucune concession n’a été faite.

Les salariés de l’usine Fralib de Gémenos (13), qui produit les thés Lipton et les infusions L’Elephant, et la direction d’Unilever sont en conflit depuis quasiment 550 jours. D’un côté comme de l’autre, aucune concession n’a été faite. Les 182 salariés du site essaient toujours de sauver leur usine alors qu’Unilever ne souhaite qu’une chose : sa fermeture.
Après l’annulation par la justice de deux plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) proposés par la direction, le troisième PSE doit à son tour être étudié par la cour d’appel d’Aix-en-Provence (13), suite à l’assignation en justice lancée par les salariés du groupe le 7 mars dernier. Si les salariés le dénoncent, c’est principalement en raison des solutions de reclassement proposées. Pour Olivier Leberquier, représentant CGT, « ce plan ne tient pas : le groupe propose par exemple des postes à Dijon dans une usine où 70 personnes sont encore en cellule de reclassement ».
Le syndicat soutient depuis des mois un projet de reprise du site, dans lequel une centaine de salariés s’unirait pour sauver l’usine, sous la forme d’une SCOP ou d’une société coopérative d’intérêt collectif. Selon le rapport du projet, « la fermeture du site est d’autant plus injustifiée que la France est le premier marché pour Unilever en Europe continentale et que le groupe répond à près de 40% de la consommation nationale ». Pour les experts de Progexa qui ont mené l’étude de faisabilité du projet, « la masse salariale du site ne représente plus que 16 centimes d’euros sur une boîte de 25 sachets de thé ou d’infusion vendue dans le commerce entre 1,8 et 2,6 euros ».
Les salariés demandent néanmoins à Unilever une contribution d’environ 50 millions d’euros sur cinq ans pour pouvoir relancer cette activité. « Hors de question », pour le géant de l’agroalimentaire, qui réaffirme : « Nous fermons cette usine pour cause de surcapacité ». Le site serait aussi le moins rentable au sein du groupe Unilever, étant donné qu’il produit « 5% des volumes en consommant 27% des coûts. Le même sachet de thé fabriqué à Bruxelles coûtes deux fois moins cher ». Pour les salariés, ce motif économique ne justifie pas la fermeture du site, et ils remettent en cause la légitimité-même du PSE. Parviendront-ils une fois de plus à se faire entendre ?
Source : agro-media.fr avec Les Echos (Paul Molga).

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