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Fralib, une « victoire » pour les salariés d’Unilever.

La cour d’appel d’Aix en Provence a finalement décidé d’annuler le Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) proposé par le géant anglo-néerlandais, Unilever.

La cour d’appel d’Aix en Provence a finalement décidé d’annuler le Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) proposé par le géant anglo-néerlandais, Unilever. Si cette même cour a toutefois pu constater que le site de Gémenos était le site le moins productif du groupe, elle n’a pu valider le PSE « compte tenu de la grave insuffisance des mesures proposées au regard des moyens du groupe Unilever, un tel plan de sauvegarde de l’emploi ne peut être considéré comme suffisant, sérieux et pertinent . »

Unilever proposait en effet des reclassements aux salariés de Gémenos, parmi ceux-ci des postes en interne en France mais surtout 17 postes à Katowice… en Pologne. Ces propositions jugées déplacées par les salariés n’ont pas non plus rencontré de succès auprès des juges de la cour d’appel : « Il est bien évident qu’aucun salarié du site de Gémenos ne peut accepter de telles conditions et que présenter de tels postes revient à ne rien proposer. »

Unilever a répondu à ce jugement dans un communiqué en prévenant qu’il n’y avait « pas de débat », « le processus de fermeture va se poursuivre ». Les salariés ont tous exprimé leur joie au rendu du verdict. Dans un communiqué, la CGT a déclaré : « La procédure engagée et les licenciements sont rendus caducs par le tribunal. Le groupe Unilever n’a plus le choix, il doit négocier et donner satisfaction aux revendications des salariés. »

Pour le moment la situation en reste donc à ce stade, les salariés attendent maintenant un dialogue avec Unilever, ils sont soutenus par Michel Vauzelle, président de la région (PS) et François Hollande pour l’organisation d’une table ronde entre Unilever, les syndicats et les services de l’Etat.

Affaire à suivre…

ParLa rédaction
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