Gad-Cecab, Cooperl dans les startings blocks ?
Comme nous vous l’indiquions déjà en juin dernier, Cecab, le groupe agroalimentaire semble bien chercher des solutions de reprise pour sa filiale porcine Gad-Cecab. En effet, et cela n’est pas valable que pour le groupe morbihannais, la filière porcine est toujours en crise. De nombreux abattoirs travaillent en sous-régime,

Comme nous vous l’indiquions déjà en juin dernier, Cecab, le groupe agroalimentaire semble bien chercher des solutions de reprise pour sa filiale porcine Gad-Cecab. En effet, et cela n’est pas valable que pour le groupe morbihannais, la filière porcine est toujours en crise. De nombreux abattoirs travaillent en sous-régime, certains analystes allant même jusqu’à affirmer qu’il y a actuellement l’équivalent d’un abattoir de trop au niveau régional. Interviewé par nos confrères du Télégramme, Jean-Michel Jannez, le directeur général de Cecab, leur confiait ces propos : « tous les abattoirs perdent de l’argent, mais les rumeurs colportées ne font pas avancer le débat nécessaire à la restructuration de la filière porcine ».
Alors qu’en juin dernier il affirmait que la rumeur en question, à savoir le vente de Gad-Cecab, de ses 2 600 salariés et de ses 60 000 porcs abattus par semaine, au groupe Bigard basé à Quimperlé, était « saugrenue ». Mais aujourd’hui plus qu’au mois de juin la rumeur enfle. Et le fait que le gouvernement, via le Comité interministériel aux restructurations industrielles (Ciri) semble suivre le dossier de près n’a fait que crédibiliser ces « rumeurs ». On comprend alors pourquoi les salariés de la filière porcine de la Cecab ainsi que les 700 éleveurs qui approvisionnent les deux abattoirs de Josselin (56) et de Lampaul-Guimilau (29) s’inquiètent.
Car avec 64% du capital, la Cecab en a pris le contrôle au début de cette année. Prestor, la coopérative procine finistérienne appartenant également à Cecab en détient le reste. Il semblait pourtant, d’après l’annonce même de l’entreprise agroalimentaire, que Cecab avait prévu d’investir environ 2,6 millions d’euros dans ses deux usines bretonnes. Attention cependant, car bien que Bigard ait été le nom le plus répété et entendu ces derniers temps, si la Cecab décidait de céder ses usines pour limiter les pertes financières, il est probable que le numéro un du porc, Cooperl, ne reste pas simple spectateur. Et Emmanuel Commault, directeur général de l’entreprise agroalimentaire des Côtes d’Armor précisait : « il ne nous laisse pas indifférent, nous le suivons même de très près ». Rappelons que le Groupe Cecab compte aujourd’hui 8 000 adhérents en Bretagne et 35 unités industrielles.

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