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Intermarché se dit prêt à reprendre le site Gad de Josselin

Le site d'abattage porcin, Gad de Josselin, va peut-être enfin pouvoir respirer après la décision du groupe Intermarché de déposer une offre de reprise.

Intermarché se dit prêt à reprendre le site Gad de Josselin
Une vidéo diffusée sur le site de l’association L214 le 16 mars 2017 a été réalisée dans un élevage adhérent au groupement porc de Triskalia.

La groupe Les Mousquetaires a annoncé dans un communiqué qu’une lettre d’intention de reprise du site d’abattage et de découpe de porcs situé à Josselin sera déposée lundi 1er septembre auprès des administrateurs judiciaires. La dernière chance de survie pour Gad ?

Les dirigeants du groupe Intermarché l’ont fait savoir : ils envisagent d’investir 20 millions d’euros sur le site Gad de Josselin et de conserver « une part significative » des 750 salariés en CDI, sans néanmoins donner plus de détails.

Gad, symbole des difficultés de la filière porcine

L’abattoir Gad de Josselin pourrait sortir de son marasme financier. La filiale du groupe Les Mousquetaires (Intermarché) SVA Jean Rozé, a annoncé qu’elle allait déposer lundi 1er septembre une lettre d’intention de reprise du site d’abattage et de découpe de porcs auprès des administrateurs judiciaires en charge du dossier.

En difficultés depuis 2012, les abattoirs Gad de Josselin étaient devenus le symbole de la crise qui touche la filière porcine bretonne. Ce rachat éviterait une liquidation judiciaire et une cessation d’activités.

Le sauvetage de la dernière chance pour Gad ?

Alors que l’offre formelle ne pourra être soumise au tribunal de commerce que « si toutes les conditions juridiques sont réunies pour assurer la pérennité de l’activité et donc la réussite de la reprise », selon SVA, ce sauvetage pourrait être la dernière chance pour Gad.

S’il devait aboutir, il assurerait à une bonne partie des salariés d’être maintenus. « Nous envisageons de reprendre une part significative des 750 salariés en CDI », nous a précisé Dominique Langlois, PDG de SVA. Par ailleurs, un investissement de 20 millions d’euros pour moderniser l’abattoir et mettre le cap sur la compétitivité.  

ParLa rédaction
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