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InVivo en voie d’acquérir le groupe agroalimentaire Soufflet

Le Groupe InVivo, union nationale de coopératives agricoles françaises bénéficiant de plusieurs implantations stratégiques à l’étranger, et le Groupe Soufflet, groupe familial agroalimentaire français de dimension internationale, ont annoncé être entrés en négociations en vue de l’acquisition de 100% du capital du Groupe Soufflet par le Groupe InVivo.  Ce rapprochement a pour objectif de relever les défis du secteur …

InVivo en voie d’acquérir le groupe agroalimentaire Soufflet
Ce rapprochement permettrait, du fait de la complémentarité de leurs activités respectives et de la mise en commun de leurs ressources, de «faire émerger un champion français agricole et agroalimentaire d’envergure internationale de premier plan».

Le Groupe InVivo, union nationale de coopératives agricoles françaises bénéficiant de plusieurs implantations stratégiques à l’étranger, et le Groupe Soufflet, groupe familial agroalimentaire français de dimension internationale, ont annoncé être entrés en négociations en vue de l’acquisition de 100% du capital du Groupe Soufflet par le Groupe InVivo. 

Ce rapprochement a pour objectif de relever les défis du secteur agricole et agroalimentaire : sociétaux avec les nouvelles attentes des consommateurs (manger mieux, proximité, transparence…), environnementaux (lutte contre le réchauffement climatique, protection de la biodiversité, des sols et des ressources en eau) et technologiques (digitalisation, biotechnologies…). Il doit en outre répondre au besoin de souveraineté alimentaire, que la crise sanitaire a exacerbé. Enfin, sur les plans économique et démographique, il doit assurer la nécessité de nourrir la planète de façon saine et pérenne, tout en assurant la valorisation du travail des agriculteurs. 

Ce nouvel ensemble, issu du rapprochement du Groupe InVivo et du Groupe Soufflet, permettrait, du fait de la complémentarité de leurs activités respectives et de la mise en commun de leurs ressources, de «faire émerger un champion français agricole et agroalimentaire d’envergure internationale de premier plan». Avec un chiffre d’affaires combiné de près de 10 milliards d’euros, dont environ la moitié réalisée à l’international, ce nouvel ensemble rayonnerait tant en France qu’à l’international, dans plus de 30 pays, avec plus de 90 sites industriels, dont 59 en France, et plus de 12 500 salariés. 

«Atteindre une telle taille critique constituerait une opportunité unique pour qu’un leader français incontesté, avec l’appui de ses partenaires agriculteurs et industriels, puisse concevoir et apporter des réponses pérennes à ces enjeux et en assurer le déploiement le plus large, tout en se renforçant vis-à-vis de la concurrence européenne et internationale, par des investissements massifs dans l’innovation et la transition écologique, les transformations agronomique et digitale des filières agricoles et agroalimentaires» expliquent les deux groupes. «L’accès aux ressources alimentaires est devenu un enjeu stratégique qui renforce la nécessité de préserver la souveraineté alimentaire de la France – le ‘made in France’ alimentaire – mais aussi de l’Europe. Le rapprochement de nos deux Groupes permettrait ainsi, avec une réponse 100 % française, de relever ce défi et constituerait un fer de lance au service de la transition agricole et des intérêts de la Ferme France» a souligné Philippe Mangin, Président du Groupe InVivo. 

Renforcer les filières

La combinaison des forces de ces deux acteurs français de premier plan serait de nature à renforcer considérablement les filières d’excellence et durables, du champ au consommateur, dans les productions de blé, d’orge, de protéines végétales et du secteur de la vigne. La mise en commun des savoir-faire et des compétences des deux Groupes répondrait ainsi aux attentes des citoyens soucieux de la qualité et de la sécurité de la chaîne alimentaire, de la préservation de leur environnement, de la promotion des territoires et, bien sûr, d’une meilleure valorisation des productions agricoles. 

«L’empreinte et les valeurs familiales du Groupe Soufflet demeurent les atouts incontestés de notre identité et jouent un rôle crucial dans la relation de confiance que nous entretenons avec les agriculteurs, nos partenaires depuis plus de 120 ans. Avec ce projet, le Groupe pourrait ainsi continuer à servir et aider ses clients agriculteurs à se développer, comme ils l’ont toujours fait avec lui», a précisé Michel Soufflet, Président du Conseil de Surveillance du Groupe Soufflet. 

Le maintien de la marque Soufflet et de ses talents constituerait la clé de voûte de ce rapprochement qui permettrait ainsi de tirer le meilleur des valeurs, des positionnements et des savoir-faire de chacun, au bénéfice de tous. Pour Jean-Michel Soufflet, Président du Directoire du Groupe Soufflet: « La réussite de ce rapprochement reposerait sur la préservation de l’identité de chaque Groupe, en continuant à mettre en valeur leurs racines, leurs notoriétés et leurs empreintes locales comme internationales, afin de leur permettre de poursuivre leur développement respectif, au service de leurs partenaires qu’ils soient industriels ou agriculteurs, dans la logique des filières céréalières construites au fil des ans. En nous rapprochant d’InVivo, notre Groupe familial trouverait une solution franco-française pour pérenniser son identité, assurer la continuité de ses activités et préserver son ancrage nogentais et sa présence régionale». 

Thierry Blandinières, Directeur général du Groupe InVivo, conclut : «L’association de nos métiers communs dans le négoce des céréales renforcerait le positionnement international du nouvel ensemble. La complémentarité de tous nos autres métiers, comme le regroupement de nos ressources matérielles et humaines, la légitimité de nos savoir-faire et de nos connaissances agronomiques uniques, accumulés depuis des décennies, associés à de forts ancrages dans nos territoires, nous permettraient d’intervenir à tous les niveaux de la chaîne de valeur. Nous serions ainsi idéalement positionnés pour résoudre les enjeux de plus en plus complexes de la transition agricole et alimentaire que seuls des acteurs majeurs sont capables d’assumer». L’ensemble de l’opération pourrait être finalisé avant la fin de l’année 2021. 

ParLa rédaction
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