La filière bio : un secteur dynamique dans une conjoncture difficile.
Dans un contexte de baisse de la consommation alimentaire, le marché des produits bio continue son essor. D’après l’Agence bio, les surfaces certifiées bio ont augmenté de 25% depuis le début de l’année, une croissance spécialement remarquée dans le secteur laitier.

Dans un contexte de baisse de la consommation alimentaire, le marché des produits bio continue son essor. D’après l’Agence bio, les surfaces certifiées bio ont augmenté de 25% depuis le début de l’année, une croissance spécialement remarquée dans le secteur laitier.
De plus en plus structurée, la filière bio est bel et bien en ordre de marche pour répondre à la demande des consommateurs : en 2011, 60% d’entre eux ont consommé des produits bio : 40% au moins une fois par mois, 20% au moins une fois par semaine et 6% tous les jours.
En 2012, la consommation de produits alimentaires bio dans les secteurs de l’épicerie, des boissons (hors vin) et des produits frais a augmenté de 4,7%. Ainsi d’après les premières estimations, l’ensemble du marché des produits bio pourrait dépasser 4,1 milliards d’euros d’ici la fin de l’année.
La bio, un secteur dynamique
880 producteurs et 306 transformateurs et distributeurs supplémentaires se sont engagés en bio depuis le début de l’année. Ainsi, on dénombrait au 30 juin 2012, plus de 36 400 opérateurs bio au total, représentant un million d’hectares, un nombre qui a quasiment doublé en France au cours des quatre dernières années.
Le bio c’est aussi un secteur qui recrute. Aujourd’hui, l’agriculture bio représente 57 000 emplois en France, soit 7% de la main d’œuvre agricole totale.
Le bio “made in France” gagne du terrain
L’augmentation importante de la production certifiée bio en 2012 permet à la filière de développer ses approvisionnements en France. De 38% en 2009, la part des produits bio “importés” consommés en France devrait passer sous la barre des 30% en 2012 (la moitié environ des importations concerne des produits non-substituables tels que le thé, le cacao, les fruits exotiques, les agrumes et produits dérivés…).
La hausse la plus spectaculaire concerne le secteur laitier. Au cours du 1er semestre 2012, la collecte de lait de vache bio a augmenté de 39%, ce qui permet à la filière laitière biologique d’être en équilibre, autrement dit, que la production est désormais suffisante pour répondre à la consommation.
Des perspectives de développement…
Aujourd’hui, compte tenu des décisions d’engagements en bio prises depuis le 1er septembre 2010, environ 12 500 agriculteurs auraient, à titre strictement indicatif, l’intention de convertir leur ferme à la bio d’ici le 1er septembre 2015.
Certains secteurs présentent de nouvelles perspectives de développement : les premiers “vins bio”, remplaçant les “vins issus de raisins biologiques” vont apparaître dans les rayons avec l’entrée en application de la nouvelle réglementation depuis le 1er août 2012. Le nombre de viticulteurs bio est de plus en plus important : au cours des quatre dernières années, les surfaces du vignoble bio français ont presque triplé, passant de 22 509 ha en 2007 à 61 055 ha en 2011 (+21% par rapport à 2010).
De son côté, la restauration commerciale peut désormais s’appuyer, depuis ce 1er octobre, sur un cahier des charges national réglementant l’utilisation de la mention bio. Une nouvelle garantie pour les consommateurs qui plébiscitent le bio en restauration hors domicile : fin 2011, 56% se disaient intéressés par des produits bio au restaurant et 46% en restauration rapide.
Source : Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’énergie

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