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La filière céréalière mise sur le stockage.

La filière céréalière française a annoncé qu’elle souhaitait investir dans la construction de silos afin d’augmenter de 10% ses capacités de stockage actuelles, c’est-à-dire d’augmenter ces dernières de 5 millions de tonnes. Dans un premier temps, 170 projets de construction de silos seront menés dans 96 coopératives afin d’augmenter les capacités de l’ordre de 2,6 millions de tonnes.

La filière céréalière française a annoncé qu’elle souhaitait investir dans la construction de silos afin d’augmenter de 10% ses capacités de stockage actuelles, c’est-à-dire d’augmenter ces dernières de 5 millions de tonnes. Dans un premier temps, 170 projets de construction de silos seront menés dans 96 coopératives afin d’augmenter les capacités de l’ordre de 2,6 millions de tonnes. France Agrimer, établissement national des produits agricoles, a indiqué dans un communiqué que :

  • « la capacité de stockage des grains détenus par les organismes stockeurs constitue en effet un élément déterminant de la chaîne logistique qui permet à notre pays de jouer pleinement son rôle dans la stabilisation des approvisionnements alimentaires ».

Rappelons-le, lors du dernier G20 qui avait été qualifié d’ « historique », la nécessité d’améliorer le fonctionnement des marchés agricoles avait été soulevée. Et l’augmentation des capacités de stockage faisait alors partie intégrante des solutions privilégiées.

De plus, les capacités de stockage de la France sont actuellement mises à mal. En effet, elles ont baissé de 3 millions de tonnes au cours de ces dernières années alors que la collecte progressait en même temps de 6 millions de tonnes.

Cependant, il existe deux freins à ces investissements selon France Agrimer.

  • Tout d’abord, les conditions de sécurité exigées par la construction d’un silo nécessitent une importante emprise foncière alors que les terres sont de moins en moins disponibles.
  • Ensuite, la réglementation en matière de risques industriels est extrêmement contraignante et les délais d’instruction des dossiers sont trop longs. L’organisme public plaide donc en faveur d’une adaptation de la réglementation, afin de la rendre plus souple et de faciliter l’application de ce type de projets.
ParLa rédaction
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