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La « maladie du hamburger » bientôt éradiquée ?

C’est en bonne voie. Les chercheurs de l’université de Montréal et de l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) viennent de découvrir, dans le cadre du 6ème programme de la Communauté Européenne pour les actions de recherche et de développement, comment la bactérie E.coli, à l’origine de la maladie aussi appelée Syndrome Hémolytique et Urémique (SHU)

C’est en bonne voie. Les chercheurs de l’université de Montréal et de l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) viennent de découvrir, dans le cadre du 6ème programme de la Communauté Européenne pour les actions de recherche et de développement, comment la bactérie E.coli, à l’origine de la maladie aussi appelée Syndrome Hémolytique et Urémique (SHU) peut survivre dans l’intestin de la vache. Publiés dans les revues scientifiques « Environmental Microbiology » et « Nature Reviews Microbiology », les résultats de leurs études nous révèlent que les bactéries E.coli responsable de la gastro-entérite chez l’homme, détiennent un programme génétique spécifique leur permettant d’exploiter l’éthanolamine (substance chimique présente dans l’intestin de la vache) pour subsister et se démultiplier dans l’intestin. Cette découverte va alors désormais permettre aux scientifiques d’affaiblir la source vitale énergétique indispensable à la survie et à la propagation de la bactérie à l’aide d’un régime alimentaire spécifique. L’éradication de la souche O157 :H7 chez la vache permettra de limiter de manière considérable le risque de transmission infectieuse chez l’homme pouvant être contaminé par l’absorption de viande crue ou de viande dont la cuisson n’est pas adaptée ainsi que par les produits laitiers non pasteurisés.    

ParLa rédaction
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