La moitié des Français ne seraient pas prêts à réduire leur consommation
Avec la pandémie, nombreux seraient les Européens à avoir pris conscience de la nécessité de consommer de manière plus durable pour préserver les ressources de la planète. Toutefois, selon une étude récente menée pour Tomra par Kantar, les consommateurs n’ont jusqu’alors que peu appliqué cette idée dans leur vie quotidienne. En France, seulement 37% des personnes interrogées ont déclaré …

Avec la pandémie, nombreux seraient les Européens à avoir pris conscience de la nécessité de consommer de manière plus durable pour préserver les ressources de la planète. Toutefois, selon une étude récente menée pour Tomra par Kantar, les consommateurs n’ont jusqu’alors que peu appliqué cette idée dans leur vie quotidienne.
En France, seulement 37% des personnes interrogées ont déclaré qu’elles consommaient moins de biens et services avec la crise du corona ou qu’elles prévoyaient de le faire à l’avenir. En revanche, la moitié (50%) d’entre elles n’a pas modifié son comportement de consommation et n’envisage pas de le faire à l’avenir. En Norvège, la proportion est presque aussi élevée (51%). En Allemagne, c’est près des deux tiers (63%) des personnes interrogées qui ne voient aucune raison de changer de comportement ; elle ne sont que 36 % à le déclarer au Royaume-Uni.
Les résultats en France montrent que ce sont les jeunes entre 18 et 29 ans qui sont les plus susceptibles de renoncer à leurs habitudes de consommation. Dans cette tranche d’âge, seuls 39% ont déclaré ne pas avoir modifié leur comportement de consommation. Dans le groupe des 60 ans et plus, c’est en revanche 63% qui s’accrochent à leurs habitudes. La comparaison par genre est également révélatrice : alors que 43 % des femmes en France déclarent qu’elles consomment déjà moins ou qu’elles le feront à l’avenir, seuls 31% des hommes ont la même attitude.
Re Société : Tout repenser pour un monde plus durable
“La réticence à la dépense dans les secteurs de l’habillement, des voyages et de la restauration, ne s’explique qu’en partie par le ralentissement de la vie économique et sociale liée à la pandémie de corona”, explique Volker Rehrmann, responsable de la division de l’économie circulaire chez Tomra. “Dans l’ensemble, la population est de plus en plus consciente de la situation économique mondiale et de la nécessité d’utiliser les ressources de manière plus responsable”, explique M. Rehrmann. “Mais lorsqu’il s’agit de vivre plus durablement au quotidien, il y a souvent un fossé entre les aspirations et la réalité”. En outre, il faut davantage d’informations sur les petits pas qui permettent de réaliser de grandes choses. Comme séparer les emballages plastique et carton avant de les jeter à la poubelle.
Dans ce contexte, Tomra a récemment lancé “ReSociety” : une initiative et une plateforme qui vise à collationner les connaissances et les initiatives des entreprises, des politiques et des consommateurs – avec l’objectif de repenser complètement le monde pour un avenir plus durable.
Une grande majorité de Français évite le plastique dans ses courses
Selon l’étude Tomra/Kantar, la plupart des répondants de tous les pays (85%) estiment qu’il est temps de repenser la manière de gérer les emballages à usage unique. 71% des Français disent déjà éviter le plastique lorsqu’ils font leurs courses. Mais, la moitié des personnes interrogées (50%) ne sont pas prêtes à payer plus cher des biens fabriqués ou emballés de façon plus durable. En Allemagne, 47% des personnes interrogées ne veulent pas dépenser plus, au Royaume-Uni, ils sont 49% et en Norvège, 45%. Dans tous les pays, plus la tranche d’âge interrogée est élevée, moins elle est disposée à payer – seuls les plus de 60 ans sont légèrement moins regardants.
Comme le comportement des consommateurs n’évolue que lentement et que d’énormes quantités de ressources sont absorbées par une population qui croît continuellement au plan mondial, la mise en place de scénarios d’économie circulaire devient essentielle, en particulier pour les plastiques. Tomra a annoncé qu’elle collectera et recyclera 40% des déchets d’emballages dans le monde d’ici 2030. Actuellement, c’est seulement 14% des emballages qui sont collectés à des fins de recyclage sur la planète, et la plupart d’entre-eux ne sont même pas réutilisés pour le même usage mais sont déclassés.

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