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La pomme touchée par la crise.

Face à la pénurie de pommes qui sévit en France et aux distributeurs qui refusent d’augmenter leur prix de vente, les industriels des aliments en conserve se trouvent pris à la gorge.

Face à la pénurie de pommes qui sévit en France et aux distributeurs qui refusent d’augmenter leur prix de vente, les industriels des aliments en conserve se trouvent pris à la gorge. La mauvaise récolte française depuis septembre, due à des « conditions météo catastrophiques au printemps et cet été », a engendré une forte augmentation des cours (près de 50 % à 320 € la tonne) que la grande distribution ne veut pas répercuter.

A cela s’ajoute l’augmentation d’environ 20 % des couts de production qui ne fait qu’aggraver la situation des industriels. Selon Vincent Truelle, le directeur de la Fédération française des industries d’aliments conservé »s (FIAC), il manquerait 500 000 tonnes de pommes sur le marché par rapport à une récolte normale située entre 1,6 et 1,7 millions de tonnes. Il en appelle donc à Guillaume Garot, le ministre de l’Agroalimentaire, et l’alerte que « Si les distributeurs refusent de bouger, certaines usines pourraient ne pas tenir très longtemps ».

Selon la Fiac, l’industrie agroalimentaire française utilise 345 000 tonnes de pommes dont 250 000 tonnes pour les compotes et purées, le reste allant au jus ou aux pommes à peler (surgelé, 4ème gamme, etc..).  L’industrie des compotes représente un chiffre d’affaires de près de 600 millions d’euros.

Sources : www.agro-media.fr, www.usinenouvelle.com

ParLa rédaction
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