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Le Parlement européen accélère dans l’étiquetage de la viande dans les plats préparés

Le Parlement européen a voté la résolution sur l'étiquetage des viandes transformées pour des plats préparés en Europe et transmets le dossier à la Commission européenne pour vote définitif.

Le Parlement européen accélère dans l’étiquetage de la viande dans les plats préparés

Le Parlement européen avait déjà exprimé son désir de voir tracée et étiquetée la viande présente dans les plats préparés vendus dans la zone, il le répète aujourd’hui et pour faire face à tout scandale et à toute nouvelle crise alimentaire, à l’image du « Horsegate », la résolution a été votée.

Les consommateurs européens veulent savoir ce qu’ils mangent et restent fortement marqués par le scandale de la viande de cheval. D’après Le Monde, ils seraient même plus de 90% à demander l’inscription du pays d’origine de la viande sur les emballages des plats préparés. Amené à répondre de cette demande, le Parlement européen avait déjà donné une orientation favorable.

Le Parlement européen vote la résolution sur l’étiquetage

Cette fois, c’est fait. Le Parlement européen s’est prononcé en faveur d’une résolution qui appelle à l’étiquetage des viandes transformées dans les plats préparés, vendus dans la zone. Mais ce n’est pas fini.

En effet, c’est désormais au tour de la Commission européenne de s’emparer du dossier et de… légiférer.  Une autre question sous-jacente refait surface : cet étiquetage peut-il influer sur les prix des plats préparés ?

L’étiquetage peut-il alourdir la facture ?

«  90% des entreprises qui produisent ce type d’aliments sont des PME et elles disent craindre des coûts additionnels massifs, une hausse de 50% des coûts » , explique l’eurodéputée allemande Renate Sommer, citée par Le Monde.

Evidemment, cela n’est pas une vérité  absolue et c’est le cas par cas qui prime. Le Parlement européen veut d’ailleurs que chaque entreprise calcule le coût supplémentaire que cause cet étiquetage. Il n’est pas question, pour autant, d’y renoncer.  Une fermeté rassurante pour les consommateurs européens qui se souviennent que trop bien du « Horsegate » et ses conséquences.

ParLa rédaction
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