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Le Président du CIVB monte au créneau pour défendre le vin de Bordeaux

Le vin est mauvais pour la santé ? Même celui de Bordeaux ? Bernard Farges du CIVB n’est pas d’accord et il le dit !

Le Président du CIVB monte au créneau pour défendre le vin de Bordeaux
Lancé en novembre dernier pour soutenir les start-up de l’AgTech-FoodTech, InVivo Invest annonce sa première prise de participation dans la start-up nantaise 10-Vins, créatrice de la D-Vine et de ses flacons brevetés pour une dégustation de vin au verre.

Pour Bernard Farges, le projet de loi de santé publique ne passe pas ! Le président du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux et de la Confédération nationale des AOC a eu des mots durs envers les instigateurs du débat et il entend bien obtenir gain de cause avec le CIVB.

Sa déclaration fracassante a largement été relayée sur les Twitter et Facebook : le Président du CIVB, défend le Bordeaux contre le projet de loi de santé publique qui revient sur la consommation d’alcool et qui pourrait mener à une réforme de la Loi Evin et l’intégration de l’alcool dans cette dernière. Et ce n’est pas du tout au goût de Bernard Farges, lobbyiste du vin en puissance !

Les mots très durs de Bernard Farges

« Monsieur le président de la République, osez nous laisser travailler ! Osez ne plus laisser des hygiénistes aux propos honteux pour notre République peser sur le ministère de la Santé ! Osez tourner le dos à une politique d’interdits et de prohibition ! Osez nous laisser bâtir des campagnes avec vous, comme l’Espagne vient de le faire. Qui sait boire sait vivre !  Voilà ce que dit l’Espagne, notre premier concurrent. Responsabiliser et informer, voilà ce que nous voulons. Osons une politique de consommation responsable ! Monsieur le président, osez nous faire confiance ! Lors du salon de l’agriculture des élus ou des candidats vont se rendre sur le stand de la filière viticole, tous avec tellement d’empathie, tellement d’écoute attentive… mais où est la cohérence quand les ministères successifs de la santé se transforment en débitants de mesures anti-vin ?  Le vin c’est quand même 11 milliards d’euros d’export, 500 000 emplois directs, et on veut le faire passer pour un poison ! ».

Reste à voir si le Président Hollande et le gouvernement l’écouteront.

ParLa rédaction
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