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Le secteur agroalimentaire, principal levier de croissance du transport fluvial

Voies navigables de France (VNF) indique que la filière agroalimentaire constitue le secteur enregistrant la croissance la plus importante en 2019 en termes de transport fluvial de marchandises, avec une progression très significative de +15,5% en tonnes kilomètres (à près de 2,3 milliards de t.km) et de +11,1% en volumes (14,4 millions de tonnes transportées). Comme en 2018, ce …

Le secteur agroalimentaire, principal levier de croissance du transport fluvial
La filière agroalimentaire constitue le secteur enregistrant la croissance la plus importante en 2019 en termes de transport fluvial de marchandises, avec une progression très significative de +15,5% en tonnes kilomètres (à près de 2,3 milliards de t.km) et de +11,1% en volumes (14,4 millions de tonnes transportées).

Voies navigables de France (VNF) indique que la filière agroalimentaire constitue le secteur enregistrant la croissance la plus importante en 2019 en termes de transport fluvial de marchandises, avec une progression très significative de +15,5% en tonnes kilomètres (à près de 2,3 milliards de t.km) et de +11,1% en volumes (14,4 millions de tonnes transportées).
Comme en 2018, ce secteur reste en 2019 le principal contributeur à la hausse du trafic sur le territoire national (gain de 304 millions de t.km).
Le réseau fluvial est un atout logistique pour les agro-industries. Il draine la production des zones céréalières les plus importantes d’Europe vers les ports maritimes ou les industries de transformation.
Historiquement utilisé pour le transport des céréales, le fluvial est de plus en plus utilisé pour les produits transformés (sucre, huile alimentaire, alimentation animale…) ou appelés à être transformé (graines oléagineuses).

Un transport de marchandises en croissance sur l’ensemble des axes fluviaux

Le dynamisme de la filière agroalimentaire a bénéficié à l’ensemble des axes fluviaux. La croissance du transport fluvial sur le bassin Seine-Oise repose pour l’essentiel sur les flux de céréales et de produits oléagineux, qui affichent une croissance à deux chiffres : +16,3%, soit une augmentation de 165 millions de t.km par rapport au précédent exercice (+15,4% en tonnes pour atteindre 4,2 million de tonnes).
Sur les ports rhénans français, le trafic de la filière croit de +19,2% en t.km et +14,3% en tonnes, ce qui représente 2,7 millions de tonnes transportées. Concernant le bassin mosellan, la hausse est de +14,3% en t.km et de +15,6% en tonnes, pour atteindre 3,3 millions de tonnes transportées. Le port de Metz, premier port intérieur français pour cette filière, retrouve en 2019 les volumes d’avant 2018, année marquée par des conditions hydrologiques défavorables.
Les trafics céréaliers sont également en forte augmentation sur le bassin Rhône-Saône (+14,9% en t.km) avec une progression de +12,2% en volume, soit 0,7 million de tonnes. Il convient d’ajouter à ces chiffres le trafic fluviomaritime qui représente environ 10% des flux de ce bassin et qui achemine une part importante de céréales.
Sur le réseau fluvial du Nord, la filière agroalimentaire affiche une augmentation de 19,2 millions de t.km (+6,6% en t.km), et de 0,4% en tonnes. Ce qui représente au total 3,7 millions de tonnes transportées.

une alternative crédible

Les chiffres 2019 du transport fluvial de marchandises consolidés par Voies navigables de France (VNF) mettent en évidence une très forte croissance du trafic (+10% en tonnes-kilomètres, à près de 7,4 milliards de t.km) et des volumes transportés (+9% en tonnage, soit un peu plus de 56,3 millions de tonnes transportées) par rapport à 2018.
« Avec ces résultats 2019, je suis particulièrement fier de voir le transport fluvial s’inscrire comme une alternative crédible pour le transport de marchandises. Ces bons résultats attestent des atouts du fluvial : avantages écologiques grâce à une faible émission de CO2, mais également économiques, grâce à la massification des trafics qu’il permet, en toute sécurité et dans le respect des délais», déclare Thierry Guimbaud, Directeur Général de Voies navigables de France.

ParLa rédaction
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