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L’agroalimentaire ne connait pas la crise.

« Malgré des turbulences économiques, climatiques et géopolitiques, le secteur s’en sort plutôt bien », voici le constat établi par Jean-René Buisson, le président de l’ANIA. En effet, les professionnels de l’agroalimentaire sont parvenus à améliorer de 6,8% leur chiffre d’affaires en 2011.

« Malgré des turbulences économiques, climatiques et géopolitiques, le secteur s’en sort plutôt bien », voici le constat établi par Jean-René Buisson, le président de l’ANIA. En effet, les professionnels de l’agroalimentaire sont parvenus à améliorer de 6,8% leur chiffre d’affaires en 2011. Ce dernier culmine ainsi à 157,2 milliards d’euros, soit une croissance de 1,5% hors inflation. Les industriels sont donc parvenus à augmenter leurs prix pour faire face à la hausse du prix des matières premières agricoles, qui a atteint +31% l’an dernier.

 

De la même façon que les syndicats, et notamment que le président de la FNSEA, Xavier Beulin, Jean-René Buisson a salué le rattachement de l’Agroalimentaire au ministère de l’Agriculture, estimant que « c’est une première et c’est un signe positif ».

 

L’agroalimentaire s’affirme comme le premier secteur industriel français et est parvenu l’année dernière à maintenir ses effectifs (500 000 salariés) alors que l’industrie dans sa globalité voyait ses emplois reculer de 16%.

Le président de l’ANIA a rappelé : « Nous représentons 20% du secteur industriel français et en plus nos usines restent en France, près de leurs sources d’approvisionnement ».

De plus, l’an dernier, seules 165 entreprises du secteur ont fermé boutique sur 10 500, soit quasiment deux fois moins que les années précédentes. 2011 est donc perçue comme une « très bonne performance », et cette année les professionnels prévoient une croissance de 1,5%.

 

L’excédent commercial agroalimentaire s’est élevé en 2011 à plus de 11 milliards d’euros, principalement grâce aux vins et spiritueux et aux produits laitiers. Néanmoins, « la France perd […] des parts de marché aux niveaux mondial et européen et se retrouve aujourd’hui 4ème exportatrice mondiale, talonnée par le Brésil », selon l’ANIA.

Cette dernière craint en outre une baisse des investissements. Elle a enfin rappelé que la plupart des entreprises du secteur (98%) étaient des TPE ou des PME, soumises à de fortes contraintes fiscales.

 

Jean-René Buisson

Jean-René Buisson

 

Source : agro-media.fr avec AFP et Boursier.com.

ParLa rédaction
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