Les coopératives s’unissent pour sauver le groupe Doux.
Dans une interview accordée à LSA, le PDG de Coop de France, Philippe Mangin, a estimé que la date limite du 2 juillet fixée par les administrateurs judiciaires pour déposer des offres de reprise du volailler est trop court.
Dans une interview accordée à LSA, le PDG de Coop de France, Philippe Mangin, a estimé que la date limite du 2 juillet fixée par les administrateurs judiciaires pour déposer des offres de reprise du volailler est trop court.
Ainsi il a déclaré : « Cette échéance nous paraît extrêmement courte pour analyser le groupe en profondeur. Je ne sais pas si l’on sera entendu, mais nous devons visiter les sites, analyser les comptes, de nombreuses coopératives de Coop de France sont sur le pont pour que Doux puisse poursuivre son activité ».
Il a ajouté : « je ne déments pas que nous discutions avec Xavier Beulin, président de la FNSEA, et avec Glon Sanders, pour que la meilleure solution soit trouvée ».
Conscient qu’un seul repreneur ne pourra pas sauver l’intégralité du groupe Doux, il entend néanmoins « conserver la volonté de reprise de l’ensemble ». « Déposer une offre, ajoute-t-il, ne consiste pas, dans notre esprit, à dire je reprends ce qui m’intéresse, mais à surmonter l’ensemble des problèmes de Doux, y compris sociaux ».
Au sujet de la grande distribution, Philippe Mangin n’a pas été tendre : « La filière a la nécessité de faire passer des hausses de 8% et elle n’y arrive pas. J’ai fait le point sur ce sujet avec nos coopératives adhérentes, elles me disent que la plupart des enseignes seraient prêtes à accepter, Système U, Carrefour, Casino, mais qu’elles ne bougeront pas tant que Leclerc n’acceptera pas des hausses semblables. Elles s’abritent toutes derrière Leclerc, qui dit « pas question » au nom du pouvoir d’achat. Il faut sortir de cette situation de blocage. »
Philippe Mangin
En effet, les éleveurs sont victimes de ce contexte et ont appelé les pouvoirs publics à procéder à des réquisitions auprès des fournisseurs d’aliments et de gaz pour leur permettre de survivre jusqu’à une éventuelle reprise du volailler.
Didier Lucas, président de la FDSEA, a expliqué que « la pression reste très forte sur les éleveurs à qui on demande de faire des chèques alors qu’ils ne sont pas solvables ».
Certains éleveurs auraient d’ores et déjà choisi de livrer leurs poulets aux concurrents de Doux. Selon le syndicaliste, 200 000 poussins issus des couvoirs Doux ont dû être euthanasiés il y a deux semaines, faute de trouver des poulaillers où les placer, les éleveurs concernés ayant cessé de travailler avec le volailler.
Source : agro-media.fr avec LSA (Sylvain Aubril), TF1 et AFP.
Dans le cadre de la loi du 8 novembre 2019 relative à l’énergie et au climat, la France s’est fixé comme objectifs de …
Dans le cadre de ses engagements en faveur d’emballages circulaires, Mars Wrigley France lance un projet pilote d’éco-conception de son pochon M&M’s Choco …
Les robots mobiles autonomes, des atouts incontournables pour la gestion des opérations logistiques
Dans le domaine de l’agroalimentaire, où les normes de sécurité et d’efficacité sont strictes, les Robots Mobiles Autonomes (AMR) se positionnent comme des …
ABB intègre la navigation par vision 3D alimentée par l’IA pour les robots mobiles autonomes (AMR)
ABB, un leader dans les technologies d’automatisation, acteur du secteur agroalimentaire, vient de faire l’acquisition de Sevensense renforçant ainsi son leadership dans la …
AMR, AGV : Leurs atouts, leurs différences et comment les privilégier dans le secteur agroalimentaire ?
Dans le secteur agroalimentaire en constante évolution, l’efficacité opérationnelle est cruciale pour répondre aux demandes croissantes des consommateurs tout en respectant les normes …
Depuis des décennies, les glaces sont devenues bien plus qu’une simple gourmandise estivale. Elles incarnent un plaisir intemporel, sucré qui transcende les saisons …
L’utilisation des sucres et des édulcorants dans les aliments transformés est un sujet complexe qui suscite beaucoup d’attention et de débats dans le …
Snacking : La restauration rapide continue de progresser
Le secteur du snacking, longtemps considéré comme une simple commodité alimentaire, est devenu un domaine majeur de l’industrie alimentaire. Avec l’évolution des modes …
Assurer la sécurité sanitaire des aliments dans l’industrie agroalimentaire : Les défis et solutions en 2024
L’industrie agroalimentaire, pilier essentiel de l’économie mondiale, fournit une variété de produits alimentaires à une population toujours croissante. Cependant, au cœur de cette …
La FCD dresse l’état des lieux d’une filière alimentaire française en pleine mutation
La filière alimentaire en France connaît une série d’évolutions marquantes, comme le révèle une étude approfondie de la Fédération du Commerce et de …