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Les entreprises françaises agroalimentaires progressent sur le bien-être animal

Le classement annuel international des leaders mondiaux de l’agroalimentaire sur l’importance qu’ils accordent au bien-être animal, le BBFAW, vient d’être publié.  « 60% des plus grandes entreprises de l’agroalimentaire mondiales disposent désormais de politiques dédiées au bien-être des animaux d’élevage. Les entreprises françaises progressent significativement dans le classement cette année » se félicite CIWF. « En revanche, les progrès restent lents, et …

Les entreprises françaises agroalimentaires progressent sur le bien-être animal
Les entreprises françaises se distinguent par leur progression : beaucoup d’entre elles ont amélioré leurs scores de manière significative.

Le classement annuel international des leaders mondiaux de l’agroalimentaire sur l’importance qu’ils accordent au bien-être animal, le BBFAW, vient d’être publié. 

« 60% des plus grandes entreprises de l’agroalimentaire mondiales disposent désormais de politiques dédiées au bien-être des animaux d’élevage. Les entreprises françaises progressent significativement dans le classement cette année » se félicite CIWF. « En revanche, les progrès restent lents, et beaucoup d’entreprises fournissent peu ou pas d’informations sur la manière dont elles gèrent les risques et les opportunités liés au bien-être des animaux d’élevage ». 

Pour la huitième année consécutive, le Business Benchmark on Farm Animal Welfare (BBFAW) a analysé l’importance accordée au bien-être des animaux d’élevage par les leaders mondiaux de l’agroalimentaire (la grande distribution, la restauration commerciale et les producteurs / transformateurs). Au total, ce sont 150 entreprises de 23 pays qui ont été évaluées cette année, sur la base des informations rendues publiques par ces dernières. 

Le BBFAW, indice de référence des entreprises sur le bien-être des animaux d’élevage, a été mis au point dans le but d’améliorer les politiques et la performance des leaders de l’agroalimentaire sur le bien-être animal. 

Les entreprises françaises améliorent leurs scores

Cette année, les entreprises françaises se distinguent par leur progression : beaucoup d’entre elles ont amélioré leurs scores de manière significative, et 7 entreprises ont progressé d’un niveau dans le classement, sur les 13 entreprises françaises évaluées. 

Le groupe Danone reste l’entreprise française la mieux classée, et la seule à atteindre le niveau 2. La coopérative Terrena a progressé de deux niveaux cette année, et se hisse au niveau 3, grâce notamment à la clarification de ses engagements pour le bien-être animal, à son engagement à produire des œufs et ovoproduits hors-cage à échéance 2025, ainsi qu’à la publication de son rapport d’avancement sur la transition. 

Chez les distributeurs, Les Mousquetaires (Intermarché, Netto) progressent également cette année, grâce à la publication d’une politique de groupe sur le bien-être animal détaillée. Le groupe rejoint ainsi Casino, au niveau 3 du classement. Les autres distributeurs français Auchan, Les Magasins U, et E. Leclerc progressent également dans le classement mais sans dépasser le niveau 

Enfin, cette année encore, aucune entreprise française n’a baissé dans le classement. Sur les 55 entreprises alimentaires qui ont été évaluées chaque année depuis 2012, 44 (80%) ont progressé d’au moins un niveau. Une analyse plus approfondie montre que parmi celles-ci, 14 (25%) ont progressé d’un niveau, 18 (33%) ont progressé de deux niveaux et 12 (22%) de trois niveaux. En outre, le score moyen de ces entreprises de tendance s’est amélioré, passant de 25% en 2012 à 50% en 2019 ; la moyenne pour l’ensemble des entreprises en 2019 est de 34%. Ces améliorations sont d’autant plus frappantes que les critères de notation du Benchmark se sont durcis depuis 2012. 

Le rapport du BBFAW 2019 indique que 60% des plus grandes entreprises de l’agroalimentaire mondiales disposent désormais de politiques dédiées au bien-être des animaux d’élevage, ainsi que de l’organisation nécessaire pour garantir leur déploiement efficace en interne et dans l’ensemble de leurs chaînes d’approvisionnement. 

Toutefois, les progrès sont encore trop lents, puisque 40% des 150 entreprises évaluées figurent encore dans les échelons inférieurs (5 et 6) et fournissent peu ou pas d’informations sur la manière dont elles gèrent les risques et les opportunités liés au bien-être des animaux d’élevage. 

ParLa rédaction
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