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Les industriels à nouveau appelés à renoncer au Dioxyde de titane

A l’occasion de la visite de l’usine de bonbons «Têtes brulées», Brune Poirson, secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire a mis en avant les bonnes pratiques des entreprises alimentaires qui suppriment de leurs recettes le dioxyde de titane, une substance dont les risques sur la santé restent mal connus. Présent dans l’alimentation …

Les industriels à nouveau appelés à renoncer au Dioxyde de titane
L’entreprise «Verquin confiseur» à Tourcoing, dans la lignée de nombreux industriels (Lutti, Système U, Carambar and Cie, etc.), a décidé volontairement de retirer le dioxyde de titane de ses produits phares.

A l’occasion de la visite de l’usine de bonbons «Têtes brulées», Brune Poirson, secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire a mis en avant les bonnes pratiques des entreprises alimentaires qui suppriment de leurs recettes le dioxyde de titane, une substance dont les risques sur la santé restent mal connus. Présent dans l’alimentation sous forme nanoparticulaire à travers l’appellation E171, le dioxyde de titane est couramment utilisé comme pigment pour apporter un aspect blanc vif et lisse aux pâtisseries ou aux confiseries ou pour opacifier les yaourts ou encore les crèmes glacées.
Pour rappel, les députés de la commission du développement durable de l’Assemblée Nationale ont adopté le 23 mars dernier un amendement concernant le dioxyde de titane (E171) qui stipule que l’importation et la mise sur le marché « à titre gratuit ou onéreux » de tout denrée alimentaire contenant l’additif aux propriétés blanchissantes et opacifiantes serait suspendue à compter du 1e juin prochain et ce, jusqu’à la publication de l’avis de l’Anses attendu pour les mois qui viennent.
Cette requête fait suite à l’étude de l’INRA révélant une altération de la réponse immunitaire intestinale et l’apparition de stades précoces de cancer du côlon chez le rat après ingestion des ces nanoparticules.
L’agence européenne pour la sécurité alimentaire (EFSA) a été saisie et rendra un nouvel avis d’ici l’été 2018.

Des entreprises précurseurs ont déjà choisi le retrait du dioxyde de titane de leurs produits

Dans cette dynamique, Brune Poirson a tenu à rencontrer les dirigeants de l’entreprise «Verquin confiseur» à Tourcoing qui, dans la lignée de nombreux industriels (Lutti, Système U, Carambar and Cie, etc.), ont décidé volontairement de retirer le dioxyde de titane de leurs produits phares, dans ce contexte de forte incertitude scientifique et au regard du caractère superflu de cet additif alimentaire.
Selon Brune Poirson: «Il est essentiel de s’interroger sur l’utilité réelle d’une substance dont le seul intérêt serait de rendre plus blanc que blanc les aliments alors que des doutes sérieux pèsent sur les risques sanitaires associés à son ingestion. Le gouvernement est déterminé et c’est la raison pour laquelle j’ai voulu mettre en avant les bonnes pratiques des entreprises précurseurs qui, sans attendre, ont déjà choisi le retrait du dioxyde de titane de leurs produits».

ParLa rédaction
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