Les industriels charcutiers souhaitent apporter leur éclairage sur les travaux du CIRC

La Fédération Française des Industriels Charcutiers tient à souligner les propos du Dr Kurt Straif chef du programme des Monographies du CIRC : « pour un individu, le risque de développer un cancer colorectal en raison de sa consommation de viande transformée reste faible ».Le CIRC, comme l’ANSES, précisent que le cancer est une « maladie multifactorielle : hérédité, mode de vie sédentaire, environnement, tabac, alcool, alimentation,… ».

Principe de précaution et réalité des volumes consommés

Aussi c’est à titre de précaution que le CIRC étudie les facteurs pouvant avoir un impact sur la survenue du cancer afin que chacun puisse acquérir certaines habitudes de consommation. Cette étude mondiale ne tient pas compte des quantités réellement consommées en France. La consommation quotidienne de charcuteries en France est nettement inférieure aux 50 g de référence du CIRC. En effet, les Français adultes consomment en moyenne 36,6 g de charcuteries par jour (source INCA 2).

Déjà en difficulté, la filière viande craignait que cette nouvelle étude mettant en cause viandes rouges et charcuterie dans le développement de certains cancers ne viennent redonner un coup d’arrêt à leurs activités.