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L’usine McCain de Harnes reprend le travail.

Finalement, après plusieurs jours de grève (depuis dimanche soir), les salariés de l’usine McCain de Harnes (62) ont décidé de reprendre le travail, un accord ayant été trouvé, a annoncé l’AFP.

Finalement, après plusieurs jours de grève (depuis dimanche soir), les salariés de l’usine McCain de Harnes (62) ont décidé de reprendre le travail, un accord ayant été trouvé, a annoncé l’AFP. Deux tiers des grévistes ont en effet voté la reprise du travail, à bulletins secrets, et les syndicats n’ont pu que « respecter cette décision », selon les propos de Mickaël Marche, de la CGT. Ce dernier a reconnu : « on n’est pas satisfaits parce qu’on n’a pas eu ce qu’on demandait, mais on savait que c’était irréalisable ».

 

Salariés et syndicats réclamaient au départ une hausse des salaires de 10%. Finalement, l’accord signé hier soir n’accordera que « 2,2% d’augmentation générale pour les ouvriers », sachant qu’au départ l’accord trouvé avait débouché sur une hausse générale de 1,6% et de 0,6% au mérite.

Mais bien avant le salaire, ce qui a importé pour les salariés du site, c’est le rythme de travail imposé par la direction. Les salariés devaient en effet faire des heures supplémentaires le dimanche depuis juin et n’avaient bénéficié que de deux semaines de congés cet été. L’accord trouvé hier prévoit la suppression immédiate des heures supplémentaires, une semaine de vacances accordée aux salariés pour les fêtes de fin d’année et une réorganisation du travail en cinq équipes au lieu de quatre.

 

Le directeur des ressources humaines de McCain France, Philippe Bluszcz, n’a pu que se féliciter en déclarant « c’est une très bonne chose pour le futur de l’entreprise ». Il a souligné que salariés et direction ont toujours fait preuve d’une « sensibilité très importante à la satisfaction des clients ».

Si les salariés du site de Harnes sont parvenus à trouver rapidement un accord, ce n’est pas le cas du site de Matougues (51) où les négociations vont bon train depuis bientôt deux semaines. Là aussi, les syndicats réclament une hausse des salaires généralisée de 10%, que la direction juge irréaliste.

ParLa rédaction
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