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Maïs, des rendements exceptionnels dans le Sud-Ouest, une filière avicole inquiète.

Les Echos publient aujourd’hui un article qui présente les inquiétudes des producteurs de foie gras, et ce malgré la bonne récolte de maïs dans le Sud-Ouest.

Les Echos publient aujourd’hui un article qui présente les inquiétudes des producteurs de foie gras, et ce malgré la bonne récolte de maïs dans le Sud-Ouest. Qualifiés d’« historiques » par le directeur du pôle alimentaire d’Euralis à Pau, Giampaolo Schiratti, les rendements de cette année en maïs dans la région Aquitaine ne rassurent pas pour autant les producteurs de foie gras.

Car les faibles productions aux Etats-Unis et en Ukraine viennent soutenir un cours du maïs en hausse. Les exportations françaises pourraient donc être favorisées, étant donné l’état du marché mondial, au détriment de la consommation locale, faisant ainsi peser sur la filière foie gras cette hausse mondiale des cours.

« Moyenne en zone irriguée, la récolte 2011 a été abondante en zone sèche, expliquait Michel Montet, directeur céréales-agrofournitures chez Maïsadour, avec des rendements record de 12 tonnes à l’hectare dans le sud des Landes ». Dans les Pyrénées-Atlantiques, on atteint les 10 à 11 tonnes. Cette année, le climat sec au moment des semis et pluvieux sur juillet aura favorisé le développement des plantes.

Les producteurs de maïs s’attendent donc à pouvoir vendre leur production à 190 euros / tonne, contre 140 fin 2010, grâce à des stocks américains bas et une demande en hausse des pays émergents.

Le regain d’exportations se fait déjà sentir du côté des ports de Bayonne et Bordeaux, notamment vers les pays du Maghreb. D’autant plus que la qualité des maïs produits est également au rendez-vous, tant pour extraire l’amidon que pour les débouchés du maïs vers le bioéthanol.

Concernant le marché intérieur, et donc l’alimentation des poulets fermiers, canards et oies, la saison des fêtes 2011 étant déjà bien engagée, elle ne devrait pas subir la conséquence de la hausse des coûts du maïs. D’autant plus que, comme le précisait Michel Montet, « depuis 2010, le coût de l’alimentation demeure élevé. De toute façon, vu que nombre de produits du Sud-Ouest sont Label rouge ou Indication Géographique Protégée, les cahiers des charges sont déjà exigeants et les coûts de production vont s’accentuer ».

ParLa rédaction
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