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Melon de Lectoure, de très haut à très bas.

Alors que la fête du melon de Lectoure se prépare pour ce weekend, que de nombreux touristes et personnalités se pressent déjà, revenons sur la saison de ce fameux melon du sud-ouest de la France. Et on peut dire qu’elle avait plutôt très bien commencé, puisque dès le mois de mai,

Alors que la fête du melon de Lectoure se prépare pour ce weekend, que de nombreux touristes et personnalités se pressent déjà, revenons sur la saison de ce fameux melon du sud-ouest de la France. Et on peut dire qu’elle avait plutôt très bien commencé, puisque dès le mois de mai, avec trois semaines d’avance par rapport à la normale, les producteurs récoltaient déjà le fruit de leur labeur ! Malgré la concurrence des melons marocains, vendus bien moins chers, Pascal Mazzonetto, président de l’association pour la promotion du melon de Lectoure, explique que la qualité exceptionnelle de leurs produits et leurs précocité ont permis d’écouler la production.

C’est en juin que les choses se sont gâtées, avec des températures trop fraîches, la mise à fruits sur les nouvelles plantations a connu de nombreux soucis. Et c’est un tiers de la production qui a été perdu ! Le mois de juillet et ses pluies ont fini d’achever le travail, dispensant maladies en tous genres sur les melons : cladosporiose, anthracnose, bactériose. Aujourd’hui, c’est près de 80% de la production qui a été détruite. Le rendement est passé de 20 à 25 tonnes par hectare en mai à seulement 4 tonnes hectare. Les approvisionnements des supérettes sont donc rompus, et les ventes en direct au bord des routes favorisées, le prix de vente atteignant les 2 € le kg contre 1 € à la coopérative.

ParLa rédaction
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