Négociation des quotas de pêche, c’est parti !
Les ministres de la Pêche de l’Union européenne se réunissent aujourd’hui et demain à Bruxelles pour décider des Totaux Admissibles de Capture (TAC), autrement dit des quotas, auxquels nos pêcheurs seront soumis l’année prochaine. Comme chaque année, les débats promettent d’être houleux.

Les ministres de la Pêche de l’Union européenne se réunissent aujourd’hui et demain à Bruxelles pour décider des Totaux Admissibles de Capture (TAC), autrement dit des quotas, auxquels nos pêcheurs seront soumis l’année prochaine. Comme chaque année, les débats promettent d’être houleux. La Commission européenne, Maria Damanaki en tête, veut baisser la majorité des quotas alors que les Etats-membres ont pour objectif de protéger leur pêche. La France reproche à l’Europe de se montrer bien trop « alarmiste » alors que « la tendance de fond est à l’amélioration des stocks ». Néanmoins, certaines espèces bénéficieront d’une revalorisation de leurs quotas :
- c’est le cas du hareng, dont les stocks se sont bien reconstitués selon les scientifiques et dont le quota devrait augmenter « au même titre que celui du merlan », selon Marc Perrault du comité local des pêches.
- « Augmentation annoncée aussi pour la sole en Manche-Mer du nord et Manche est », se réjouit Stéphane Pinto, porte-parole CFDT des fileyeurs.
- Bruno Le Maire avait rappelé au cours d’une récente visite à Pornic que les prises de cabillaud dans l’Atlantique allaient pouvoir être multipliées par 2,5.
- La France réclamera en outre une hausse des quotas pour le merlan en Mer celtique et pour la langoustine.
Le maquereau ne s’en sortira pas aussi bien.
Bruxelles souhaiterait également que les quotas pour les espèces non étudiées par les scientifiques soient systématiquement baissés de 15 à 25%, ce que Paris considère absurde, notamment si le dernier avis avait révélé une hausse de la population. D’ailleurs, la France soutient l’idée du « rendement maximum durable », autrement dit du point d’équilibre auquel les prises seront les plus importantes possibles mais sans compromettre le renouvellement des populations de poissons. Seulement, Bruxelles souhaiterait parvenir à cet optimum au plus tôt, dès 2015, alors que Paris ne voit pas l’intérêt d’une telle hâte : « il n’y a pas d’urgence. Pourquoi se précipiter au risque de provoquer de la casse sociale ? ».
Un premier compromis devrait être trouvé demain matin.
Autre point d’achoppement qui devrait faire couler beaucoup d’encre : la proposition de Maria Damanaki visant à créer un Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche.

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