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OGM : Monsanto lâche le marché français.

« Monsanto développe en France et propose aux agriculteurs des semences de qualité depuis plus de 40 ans et nous sommes fiers de notre contribution au succès de l’agriculture française. Chacun a le droit d’exprimer son point de vue.

« Monsanto développe en France et propose aux agriculteurs des semences de qualité depuis plus de 40 ans et nous sommes fiers de notre contribution au succès de l’agriculture française. Chacun a le droit d’exprimer son point de vue. Mais nous regrettons que les manifestants ignorent complètement l’opinion de nos 500 collaborateurs, des agronomes, des techniciens d’expérimentation et de production ou des biologistes dont le travail a été vandalisé et qui ont le droit de travailler sereinement dans nos centres de recherche et de production, comme celui de Trèbes », indique Catherine Lamboley, présidente et directrice de l’activité semences chez Monsanto.  

Le géant de l’agriculture américain dénonce donc les attaques qu’il ne cesse de subir, la dernière ayant eu lieu ce lundi à Trèbes. Il aussi rappelle qu’il n’a ni vendu ni expérimenté de semences de Mon 810 en France depuis 2008.

La société a donc décidé de ne pas implanter ses semences OGM sur le marché français au regard des conditions politiques et scientifiques du pays. Elle continuera toutefois à vendre des semences non-OGM. Monsanto regrette aussi la destruction des sacs contenus dans l’entrepôt investi lundi matin. En effet, elle précise que certains sites en France servent uniquement de stockage avant une exportation vers l’étranger.

Comme l’avait expliqué le PDG de Monsanto en 2009 au Financial Times, Monsanto ne compte pas sur l’Europe pour se développer pour le moment. « D’un point de vue économique, alors que nous construisons notre vision du futur, nous ne retenons pas notre souffle en attendant l’Europe. On pourrait faire notre plan en disant : « Seulement si l’Europe… », mais je ne crois pas que l’on construise un business de cette manière. Nous disons : « L’Europe va se faire sa propre opinion au moment qu’elle aura choisi. »

Ces déclarations ont été confirmées par de nouvelles déclarations en 2012 dans le journal la Tribune : « Monsanto n’a pas de projet d’OGM en France à court terme. »

C’est donc une victoire pour le gouvernement et les anti-OGM face au géant des semences.

ParLa rédaction
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