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Operculeuses : vers des cadences infinies et au-delà !

Le salon Interpack a été l’occasion pour les fabricants de machines industrielles de présenter leurs derniers développements. En ce qui concerne les operculeuses automatiques, la tendance est à la haute cadence et les mots d’ordre sont : vitesse, simplicité, maintenance réduite, hygiène et modularité.

Le salon Interpack a été l’occasion pour les fabricants de machines industrielles de présenter leurs derniers développements. En ce qui concerne les operculeuses automatiques, la tendance est à la haute cadence et les mots d’ordre sont : vitesse, simplicité, maintenance réduite, hygiène et modularité.

Ainsi, à l’opposé de nos voisins d’outre-Manche qui tendent lentement mais sûrement vers une standardisation de leurs barquettes alimentaires, la France mise au contraire sur des barquettes adaptées à chaque segment : viandes, volailles, salades, légumes, charcuterie et autres plats cuisinés ont chacun leurs propres contenants. De plus, les fabricants de machines d’operculage doivent s’adapter aux demandes des industriels et des grandes surfaces, et proposent ainsi à la fois des barquettes sécables, mais également des personnalisées, avec de nombreux films possibles (PSE, APET, PP, CPET, PLA…) mais tout autant de procédés (MAP, sous-vide, Skintray…) et de services (compatibilité four et micro-ondes, par exemple). L’augmentation des cadences semble pourtant être aujourd’hui le maître mot. Ainsi, Mondini a commercialisé l’an dernier la Trave, qui peut atteindre des cadences de 18 cycles par minute en fonctionnement standard, 15 cycles en vide partiel et 10 à 12 cycles en mode vide + gaz avec un taux d’oxygène résiduel inférieur à 1%. Sa conception innovante tient à « un moteur brushless et une vis sans fin [qui] commandent directement la montée de l’outil », comme l’explique Thierry Prud’homme, PDG de Matéquip, le distributeur français de Mondini. La Trave dispose en outre d’un des pas d’avance les plus longs du marché en operculage (1 200 mm) et développe une profondeur de barquette de 0 à 120 mm. Elle peut ainsi s’adapter à tous les contenants de la gamme agroalimentaire. « Seule la perspective du skin doit être prévue à l’origine de la demande client, car les conduites de vide ne sont pas tout à fait les mêmes », explique Sylvain Queguiner, ingénieur des ventes Grand Ouest de Matéquip. Bien que la barquette skin (sous vide) demeure marginale dans l’agroalimentaire, les demandes sont en constante évolution depuis deux ou trois ans.

Le thermoformage est aussi une voie potentielle d’innovation barquettes.

  • Ainsi, Multivac a misé sur la R095, compacte et efficace.
  • Guelt a privilégié le fonctionnement sur sa TH 2000.
  • Enfin, Mecapack a préféré optimiser le design, la nettoyabilité et la conception de sa thermoformeuse S950.

Bref, le secteur de l’operculage a de beaux jours devant lui et est loin d’avoir dit son dernier mot.

ParLa rédaction
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