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Réutilisation des eaux : L’ANIA demande des expérimentations de la Re-Use dans les entreprises agroalimentaires

L’ANIA et LCA demandent aux pouvoirs publics l’autorisation de l’expérimentation de la Re-Use pour renforcer les actions d’économie d’eau et péréniser ainsi plusieurs filières alimentaires menacée. «Les arrêtés sécheresse niveau crise demandent aux industriels de réduire parfois jusqu’à 60% leurs prélèvements, selon les régions. Dans un secteur industriel qui utilise des volumes d’eau importants pour les activités de nettoyage, …

Réutilisation des eaux : L’ANIA demande des expérimentations de la Re-Use dans les entreprises agroalimentaires
Parce que l’eau n’est pas une ressource inépuisable et qu’elle a un coût, le fournisseur de solutions d’eau, Veolia Water Terchnologies (VWT), accompagne les industries depuis plus de vingt ans vers le Re-use, une technologie évolutive permettant la réutilisation des eaux usées en utilités. ©Veolia

L’ANIA et LCA demandent aux pouvoirs publics l’autorisation de l’expérimentation de la Re-Use pour renforcer les actions d’économie d’eau et péréniser ainsi plusieurs filières alimentaires menacée. «Les arrêtés sécheresse niveau crise demandent aux industriels de réduire parfois jusqu’à 60% leurs prélèvements, selon les régions. Dans un secteur industriel qui utilise des volumes d’eau importants pour les activités de nettoyage, dans les process, et en tant qu’ingrédient, ces niveaux de réduction des prélèvements est extrêmement compliqué à atteindre au regard notamment de la maîtrise des risques sanitaires attendue», explique l’Association nationale de l’industrie agroalimentaire.

Les entreprises du secteur ont, par ailleurs, mis en place des plans d’actions d’économies d’eau avec responsabilité et engagement depuis plusieurs années et les ont accentués depuis le début de l’été, notamment en réorganisant leurs productions au maximum. Pour la très grande majorité des entreprises, le respect des arrêtés sécheresse pourrait entraîner une diminution du volume de production pouvant aller jusqu’à l’arrêt total de l’activité de transformation.

La Re-Use, un levier majeur à effet immédiat

Au-delà des conséquences économiques pour les entreprises concernées, rappelle l’ANIA, un arrêt partiel ou total de l’activité a également un impact social (chômage partiel pour les salariés), un impact sur les consommateurs (diminution des produits en rayon et renforcement de l’inflation des prix alimentaires), et bien évidemment un impact sur les agriculteurs et l’ensemble de l’amont agricole.

Des solutions existent et les entreprises agro-alimentaires sont mobilisées pour les mettre en place. Il s’agit par exemple de la Re-Use, Réutilisation des « eaux non conventionnelles »,  dans les process agroalimentaires (comme les eaux issues de la matière première et/ou les eaux usées traitées). « Il est important que les expérimentations puissent être mises en place rapidement. La Re-USE en est un levier majeur, à effet immédiat », explique l’ANIA. A titre d’exemple, un sondage auprès de 28 sites agroalimentaires bretons identifie 2,5 millions de m3 d’eau potable immédiatement économisables chaque année, soit l’équivalent de plus de 800 piscines olympiques. «Il est donc impératif de publier le décret, annoncé dans les conclusions du Varenne agricole de l’eau, pour autoriser immédiatement les expérimentations de la Re-Use dans les industries agroalimentaires» demandent l’ANIA et LCA.

ParLa rédaction
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