SABMiller lance une OPA hostile sur Foster’s.
Le marché des brasseurs ne cesse de nous abreuver d’actualités au cours de ce mois d’aout. Après avoir rejeté une offre publique d’achat (OPA) amicale, le brasseur australien Foster's doit faire face cette fois ci à une OPA hostile de la part du groupe britannique SABMiller.

Le marché des brasseurs ne cesse de nous abreuver d’actualités au cours de ce mois d’aout. Après avoir rejeté une offre publique d’achat (OPA) amicale, le brasseur australien Foster’s doit faire face cette fois ci à une OPA hostile de la part du groupe britannique SABMiller. La valorisation proposée est la même que pour l’OPA amicale. Foster’s a ainsi déclaré : « Le directoire de Foster’s, avec ses conseillers, a étudié avec attention l’offre et entend unanimement recommander aux actionnaires de la rejeter. [le directoire] réitère son opinion qu’un prix de 4,90 dollars australiens (3,57 euros) par action sous-évalue de manière significative. Il est recommandé aux actionnaires de n’entamer aucune action et d’ignorer tout documents et communications venant de SABMiller liés à l’offre ».
Le secteur de la bière ne cesse d’être le théâtre de rachat de cession de la part de nombreux groupes. Les grands groupes souhaitent ainsi prendre la place des brasseurs locaux. Ils ne cessent de réaliser des tractations pour réaliser leurs achats.
- Début aout le japonais Kirin a annoncé l’entrée au capital du Brésilien Schincariol à hauteur de 50.45% pour 1.8 milliards d’euros.
- Asahi a annoncé le 18 aout le rachat d’Independant Liquor
- Ces derniers jours le groupe SABMiller a annoncé deux OPA sur Foster’s, une première amicale et une seconde hostile.
L’objectif pour ces grands groupes est de prendre place dans les pays emergents que sont notamment la Chine et le Brésil et qui sont de grands consommateurs de bières ( la Chine est le premier pays au monde consommateur de bière). D’autant plus que ces marchés sont en forte croissance, +4% par an sont prévus au Brésil entre 2010 et 2015 sur le marché de la bière. Au contraire dans les pays développé le marché de la bière est plutôt morose avec toutefois une exception pour les bières de qualité premium et de spécialités.

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