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Unilever : forte reprise du chiffre d’affaires dans les pays émergents

Unilever remonte la pente. Au quatrième trimestre, le propriétaire des crèmes glacées Ben & Jerry's et des thés Lipton a enregistré une forte reprise de ses ventes dans les pays émergents.

Unilever remonte la pente. Au quatrième trimestre, le propriétaire des crèmes glacées Ben & Jerry’s et des thés Lipton a enregistré une forte reprise de ses ventes dans les pays émergents. L’entreprise génère désormais plus de la moitié de son chiffre d’affaires dans les pays émergents et ceux en voie de développement.
 

Unilever : 50 % de chiffre d’affaires dans les pays émergents

Au troisième trimestre 2013, le groupe avait subi de plein fouet le ralentissement de la croissance en Indonésie, au Brésil ou encore au Viêtnam mais aussi la dévaluation de plusieurs monnaies comme le réal brésilien et la roupie indienne. Unilever semble cependant être venu à bout de ces difficultés au dernier trimestre 2013. Le groupe a enregistré une hausse de 8,4% des ventes dans les pays émergents, après +5,9% au troisième trimestre. Les ventes ont été particulièrement bonnes en Russie, en Turquie, en Chine et en Indonésie, a précisé Keith Bowman, analyste chez Lansdown Stockbrokers.
 
Paul Polman, directeur général d’Unilever, a déclaré que l’entreprise n’allait pas changer de stratégie dans les pays émergents, notant que la croissance y restait bien plus soutenue que dans les pays développés.
 

Pas de reprise dans les pays développés

Pour 2014, Unilever maintient ses objectifs, soit une croissance de ses volumes de ventes supérieure à celle de ses principaux marchés ainsi qu’une amélioration de sa marge opérationnelle et de sa génération de trésorerie.
 
Dans les pays développés, malgré des indicateurs d’une amélioration de la conjoncture, en particulier aux Etats-Unis, la reprise se fait encore attendre. 
 
Sur l’ensemble de l’année 2013, le chiffre d’affaire du groupe a baissé de 3 %, sous le coup d’un effet de change négatif et de la vente de certains actifs. Mais, en excluant l’impact des variations de change, les acquisitions et les désinvestissements, les ventes ont augmenté de 4,1% sur les trois derniers mois de l’année alors que les analystes financiers anticipaient en moyenne une progression de 3,9%.
ParLa rédaction
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