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Glaces : Les grandes tendances et innovations d’un marché dynamique !

1.397 Milliards d’euros de chiffres d’affaires, 700 000 nouveaux acheteurs, l’année 2022 a été l’année de tous les records pour le marché des glaces. Dans la lignée d’une croissance durable de 3% en moyenne depuis 10 ans, la catégorie des glaces a connu une saison historique, avec une augmentation de son chiffre d’affaires de 14.2% sur un marché global des produits de …

Glaces : Les grandes tendances et innovations d’un marché dynamique !
Selon l’association des entreprises des Glaces, cette nouvelle saison s’annonce ultra gourmande avec le chocolat qui reste la star des innovations de la saison et s’enrichit de jeux de textures en mode tri-couches ou version sundae pour une expérience de dégustation savoureuse.

1.397 Milliards d’euros de chiffres d’affaires, 700 000 nouveaux acheteurs, l’année 2022 a été l’année de tous les records pour le marché des glaces. Dans la lignée d’une croissance durable de 3% en moyenne depuis 10 ans, la catégorie des glaces a connu une saison historique, avec une augmentation de son chiffre d’affaires de 14.2% sur un marché global des produits de grande consommation (PGC-FLS) de 4.3% selon NielsenIQ.

Un résultat record porté par des consommateurs en quêtes de produits plaisir et la dynamique des industriels. Ces derniers ne cessent de créer et d’innover. Comment s’annonce cette année et quelles sont les grandes tendances dans la catégorie des glaces ? Le point sur ce segment avec le lancement officiel de la saison par l’Association des Entreprises des Glaces.

2022, une année record pour les glaces

Ce résultat record porté par des Français toujours plus nombreux à consommer des glaces puisque près de 700 000 nouveaux foyers en ont acheté cette année soit près de 25 millions de foyers consommateurs au total. Produit plaisir par excellence, les Français plébiscitent encore et toujours la glace, facteur de réconfort dans un contexte morose.

Après une saison 2021 déjà très favorable, 2022 marque une année record pour les glaces d’après le bilan de NielsenIQ pour l’Association des Entreprises de Glaces. La catégorie enregistre ainsi une croissance de 14% en valeur pour un chiffre d’affaires d’1.397 mds d’€ et parvient à recruter 700 000 nouveaux foyers. Parmi les produits incontournables, les bâtonnets restent leaders (27%), suivis des cônes (17.8%) qui connaissent une belle croissance de +28.4% et des bacs (13.1%). Une profondeur de gammes et une dynamique d’innovation qui permettent aux industriels de séduire toujours plus de consommateurs, de conserver sa place de produit plaisir, accessible et réconfortant dans le panier des Français malgré le contexte inflationniste. En 2022, des nouvelles créations gourmandes et savoureuses performent.
Les industriels et membres de l’Association des Entreprises des Glaces placent en effet l’innovation au cœur de leur stratégie pour séduire de nouveaux acheteurs et réenchanter les moments de consommation. Jeux de textures, croquantes, fondantes, réduites en sucres… les glaces répondent à toutes les envies et offrent de nouvelles expériences de dégustation, à moindre coût. En effet, pour 60% des Français – dont 65% parmi les moins de 35 ans -, les glaces constituent un dessert parfait quand on cherche à limiter ses dépenses. Avec des nouvelles références pensées pour être pérennes en linéaires, les surgelés sucrés restent le rayon le plus innovant des PGC-FLS avec 5.2% du CA généré par les nouveautés. Moins nombreuses qu’en 2021, les innovations restent cependant aussi performantes que les années précédentes avec un CA de 56.3 millions d’€.

Malgré le contexte économique, la glace conserve sa place de produit plaisir par excellence : près d’un Français sur deux (46%) considère l’achat de glaces comme un plaisir encore plus important qu’auparavant. Ces derniers reconnaissent avoir été impactés moralement par les hausses des prix et admettent pour 61% d’entre eux, chercher du réconfort dans leurs produits alimentaires préférés depuis l’inflation. Ils sont même 82% à confirmer que les glaces constituent un achat alimentaire plaisir, qu’elles apportent du réconfort et restent accessibles financièrement. Dans les faits, 75% d’entre eux affirment continuer à acheter des glaces, au moins ponctuellement et pour une grande majorité (68%) au rayon surgelé des supermarchés.

Le parfum ne suffit plus, l’emballage et la fabrication sont pris en compte

Comme l’ensemble des industries agroalimentaires, les industriels des glaces sont eux aussi confrontés aux enjeux environnementaux actuels. 73% des Français déclarent attendre des solutions de la part des entreprises pour avoir une consommation de glaces plus respectueuse de l’environnement. Une évolution bénéfique puisque 67% des répondants déclarent avoir davantage envie d’acheter les glaces d’une marque qui s’engage dans la réduction de ses emballages. Ainsi, plus de 2 français sur 3 (67%) ont davantage envie d’acheter des glaces d’une marque qui s’engage dans la réduction de ses emballages. 90% des Français estiment que la réduction des emballages est importante voire nécessaire dans au moins un lieu d’achat. Par ailleurs, deux tiers des Français sont prêts à payer plus cher pour des glaces fabriquées en France (66%) et réalisées avec des produits locaux (66%). Un axe de développement stratégique pour les membres de l’Association des Entreprises des Glaces, avec une étude en cours aux côtés de l’ADEME, afin de répondre aux attentes des consommateurs.

Au-delà des emballages, les Français plébiscitent de plus en plus la fabrication locale pour leurs achats alimentaires. Les membres de l’Association des Entreprises des Glaces continuent à s’investir dans l’économie des territoires grâce à leurs 10 usines implantées en France.

Concernant la consommation par elle-même, 75% des consommateurs français continuent d’acheter des glaces, au moins ponctuellement malgré la hausse des prix. Concernant les parfums, 42% des consommateurs choisisssent toujours les mêmes parfums parmi les grands classiques comme les vanille-chocolat, 23% aiment tester les dernières nouveautés y compris les plus surprenantes (basilic, sésame…), 19% préfèrent les recettes les plus gourmandes (avec des morceaux de cookies, du coulis de caramel…), 10% d’entre eux optent pour des sorbets fruités pour plus de fraîcheur et de légèreté (citron, fraise…) et enfin 5% d’entre eux n’ont pas de préférence de parfum mais sont plutôt vigilants sur la composition de la glace (recette vegan, bio, sans lactose…).

Les grandes tendances 2023

Selon l’association des entreprises des Glaces, cette nouvelle saison s’annonce ultra gourmande avec le chocolat qui reste la star des innovations de la saison et s’enrichit de jeux de textures en mode tri-couches ou version sundae pour une expérience de dégustation savoureuse. Associées au popcorn, au brownie, au duche de leche, les nouvelles recettes veulent apporter plaisir et réconfort dès la première bouchée.

En 2023, la glace répond aux envies de fraises sous toutes leurs formes. En cône, en pot, version mini, associée aux fruits rouges ou au chocolat blanc pour plus de gourmandises, ce parfum parmi les préférés des Français sera de toutes les recettes de l’année.

Les nouvelles références glacières veulent faire voyager les papilles vers les destinations soleil. Mangue, noix de coco, fruits de la passion… En cône, en bâtonner ou en bac, l’exotisme sera au rendez-vous. La tendance citronnée se renforce en sorbet ou crème glacée, alliée à la menthe ou au yuzu, il y en a pour tous les goûts !

Parmi les innovations de 2023, on prend la direction de l’Italie et ses belles noisettes grillées qui seront dans toutes les nouvelles recettes. Stars des glaces à l’italienne ou façon nocciola, la gelato prendra des accents made in Italy pour ajouter dur croquant. Enfin, fabriquées localement et toujours plus naturelles, les industriels des glaces veulent proposer de nouvelles références qui vont à l’essentiel. De la crème et du lait français, des glaces façon yaourt, des recettes 100% fruits… la naturalité prend ses quartiers au coeur d’une offre qui se veut aussi toujours plus responsable.

Les glaces et le Nutri-score

Selon l’UFC-Que Choisir qui a publié ce mois-ci une nouvelle étude soulignant l’effet bénéfique du logo Nutri-Score sur les recettes des industriels, la qualité nutritionnelle a considérablement progressé dans les seuls rayons où il est largement affiché. En effet, une amélioration très significative de la qualité nutritionnelle des aliments a été constatée pour trois familles d’aliments où le Nutri-Score est le plus souvent affiché : barres céréalières (43 % d’affichage), pains spéciaux et biscottes (61 %) et céréales du petit déjeuner (97 %).

Dans les quatre autres catégories d’aliments étudiées, le Nutri-Score est à l’inverse très peu affiché (rayons biscuits et gâteaux (17 %), barres et goûters chocolatés (17 %), sauces condimentaires (10 %) ou glaces et sorbets (moins de 1 %)).

«Ces catégories n’ont pas connu d’améliorations nutritionnelles majeures depuis 2015. La proportion cumulée de Nutri-Score ‘E’ et ‘D’ calculée par l’association est en effet toujours majoritaire en 2022 pour les glaces et sorbets (52 %) et atteint les trois quarts des références des sauces condimentaires. Pire, elle représente pas moins de neuf produits sur dix au sein des rayons barres et goûters chocolatés ou biscuits et gâteaux», explique UFC-Que Choisir. Ainsi en 2022, pour les glaces et sorbets, on constate 41% d’affichage en D (contre 48% en 2015), 44% en C (38% en 2015) et 11% en E (14% en 2015).

L’association note que 99% de parts de marché des glaces détenues par General Mills (Häagen-Dazs), Ferrero (Kinder), Mars Incorporated (Bounty, Mars, Snickers), Mondelez (Milka, Oreo), Unilever (Carte d’Or, Ben & Jerry’s, Magnum)… rejetteent le Nutri-Score. Seule, 0,02% des marques (dont Nestlé) ont adopté le Nutri-Score. «Sur ces 4 catégories d’aliments, les proportions cumulées de Nutri- Score ‘D’ et ‘E’ on peut évolué depuis 2015 et restent toujours très élevées. Elles représentent respectivement 89 %, 90 %, 52 % et 75 % des produits de notre base de données. Pourtant,
la légère augmentation du nombre de Nutri-Score ‘C’, ainsi que l’apparition de produits de Nutri-Score ‘B’, voire de Nutri-Score ‘A’, démontre qu’il est parfaitement possible de faire progresser la qualité nutritionnelle dans ces familles d’aliments », souligne l’association.

(Sources : Opinion Way/ Association des Entreprises des Glaces)

ParLa rédaction
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