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Le m-commerce à l’épreuve de la rue.

Le m-commerce à l’épreuve de la rueDébut 2011 dans un métro Coréen. Samsung et Tesco s’associent en un même nom, HomePlus, pour mettre en place un nouveau concept interactif consistant à afficher sur les murs des reproductions de rayons tel qu’on pourrait les retrouver au sein d’un supermarché.

Le m-commerce à l’épreuve de la rue

Début 2011 dans un métro Coréen. Samsung et Tesco s’associent en un même nom, HomePlus, pour mettre en place un nouveau concept interactif consistant à afficher sur les murs des reproductions de rayons tel qu’on pourrait les retrouver au sein d’un supermarché. Chaque produit étant associés à un QR-code, il convient à tout-un-chacun détenteur d’un smartphone et d’une application dédiée, de scanner le produit désiré, de l’ajouter à son panier et de payer en ligne. La commande est ensuite livrée à domicile. Un moyen ludique de faire ses courses à la sortie du travail avec un TÉLÉPHONE !

A Paris, évidemment, l’idée aurait de quoi surprendre, mais elle commence à faire quelques émules de l’autre côté du monde. Les chiffres sont d’ailleurs surprenant : 130% de croissance du chiffre d’affaires sur les trois premiers mois. Là où en Corée ils sont plus de 40% à détenir un smartphone, le m-commerce fait ses armes.

Avec un potentiel des plus impressionnant, puisqu’il y aura bientôt autant d’abonnements téléphonique que d’habitants sur terre, le m-commerce va à l’évidence s’imposer dans le monde. Il pourrait d’ailleurs pesé près de 30 milliards d’euros d’ici 4 ans.

 

Des débuts timide en grande distribution

Après un départ poussif sur le E-commerce, pourtant longtemps perçu comme un concurrent aux établissements physiques, le Drive s’installe progressivement sur le territoire et il séduit. En effet, plus de 9 clients sur 10 réitèrent l’expérience virtuelle dans les 6 mois. Aujourd’hui, Système U fait la course en tête avec le plus grand nombre de points de retrait en France. Leclerc et surtout Carrefour, avec avoir accusé du retard, en ont eux fait leur stratégie pour 2012.

A ces débuts, le e-commerce avait beaucoup souffert du manque d’anticipation des enseignes qui ne croyaient peut-être pas à l’essor de ce nouveau mode de consommation. Pour le m-commerce en revanche, les enseignes ont déjà préparé le terrain.

Même si à la différence de l’Asie, le m-commerce restent en France encore timide, son avenir semble bien plus prometteur que le e-commerce. Aujourd’hui, de nombreuses applications ont élu domicile au sein des «magasins d’applications» d’Androïd et d’Apple. Les enseignes proposent en effet de nombreuses alternatives à l’achat et proposent des solutions à leur clients tels que la carte de fidélité dématérialisée, la liste de courses virtuelles, des idées recettes, la visualisation des promotions, etc. Leclerc, Auchan, Carrefour notamment se sont lancés dans la «course» au mobile avec leur propre applications. Tous les magasins ne sont pour le moment pas concernés. Cela devrait s’élargir très rapidement, et ce ne sont pas les ventes croissantes pour les tablettes tactiles qui vont faire reculer le m-commerce… Au contraire.

Véritablement, le m-commerce végète et n’attend plus que son heure. Une nouvelle page de l’ère de la grande consommation est sur le point d’écrire un nouveau chapitre. Qui aurait cru il y a encore 3 ou 4 ans, que l’on aurait pu faire ses courses dans la rue, dans le métro, sur la plage, dans un café…

 

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ParLa rédaction
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