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Biosécurité : Des formations pour les éleveurs de porcs

La filière porcine française se classe au troisième rang des producteurs de porcs de l’Union européenne avec 25 millions de porcs charcutiers élevés par an et au second rang des industries de transformation de viande. La France compte environ 23 000 élevages de porcs et exporte 40% de sa production. La peste porcine africaine (PPA) est apparue à l’est …

Biosécurité : Des formations pour les éleveurs de porcs
La mise en place d’un plan de biosécurité dans toutes les exploitations concernées d’ici le 1er janvier 2020 rend aussi obligatoire le suivi d’une formation en exploitation et aux bonnes pratiques d’hygiène.

La filière porcine française se classe au troisième rang des producteurs de porcs de l’Union européenne avec 25 millions de porcs charcutiers élevés par an et au second rang des industries de transformation de viande. La France compte environ 23 000 élevages de porcs et exporte 40% de sa production.
La peste porcine africaine (PPA) est apparue à l’est de l’Union européenne en 2014 chez les sangliers sauvages et dans des élevages de petite taille destinés à l’autoconsommation. Maladie virale extrêmement contagieuse qui touche les porcs domestiques et les sangliers, il n’existe ni traitement, ni vaccin. Alors que des cas sont récemment apparus en Belgique, la France a mis en place des mesures de prévention.
En plus des mesures de prévention prises en coordination avec la Belgique, l’arrêté du 16 octobre 2018 définit un ensemble de mesures de biosécurité applicables dans les exploitations détenant des porcs ou sangliers. Il prévoit notamment la mise en place d’un plan de biosécurité dans toutes les exploitations concernées d’ici le 1er janvier 2020.
Il rend aussi obligatoire le suivi d’une formation à la gestion du plan de biosécurité en exploitation et aux bonnes pratiques d’hygiène pour une personne de l’exploitation (désignation d’un référent par exploitation). Le plus souvent ce seront les organisations de producteurs qui informeront les éleveurs et mettront en place des formations avec l’appui d’organismes de formation. Celles-ci seront prises en charge par VIVEA donc gratuites pour les éleveurs et devraient débuter à la fin du mois de janvier 2019.

ParLa rédaction
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