Contrats laitiers, ceux qui signent et ceux qui ne signent pas.
Prévue initialement pour sécuriser les revenus des agriculteurs, la mesure du gouvernement visant à imposer un contrat entre les industriels du lait et leurs fournisseurs vit mal sur le terrain.

Prévue initialement pour sécuriser les revenus des agriculteurs, la mesure du gouvernement visant à imposer un contrat entre les industriels du lait et leurs fournisseurs vit mal sur le terrain.
Du côté du géant agroalimentaire Danone, le premier contrat cadre a été signé la semaine dernière avec les représentants des producteurs laitiers de Haute-Normandie, et la directrice Lait chez Danone, Florence Chambon précisait que les quatre autres régions de production de Danone en feraient de même d’ici mars 2012.
Chez Senoble, autre géant agroalimentaire français des produits laitiers, on organise ce mardi 20 décembre à Paris la « signature symbolique » du contrat cadre sur lequel les groupements de producteurs et l’entreprise agroalimentaire se seraient mis d’accord. Signature symbolique qui devrait avoir lieu en présence du ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire.
En revanche, ça bloque chez Lactalis. La volonté affichée des dirigeants du numéro un français du secteur de faire signer un contrat directement avec chaque éleveur, sans passer par la case « contrat cadre » signé avec les organisations de producteurs ne passe pas.
Lactalis avait même donné un ultimatum, le 1er décembre, pour accélérer les négociations. Ce qui a provoqué le tôlé de la fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), accusant le groupe agroalimentaire de tenter un réel « passage en force ».
Aujourd’hui, alors que les négociations étaient rompues depuis la fin du mois de septembre, elles ont repris le 16 décembre dernier après saisine du médiateur des contrats par les producteurs de Lactalis. Pour ce dernier, Pierre Lepetit, l’objectif est désormais d’établir un calendrier de travail pour des « discussions sur la reconnaissance des groupements de producteurs autour de l’entreprise », a précisé Lactalis.
Rappelons que Pierre Lepetit n’a pas souhaité faire de commentaire à l’heure actuelle, notamment sur les 15 saisines qu’il a reçues portant sur les clauses « toxiques » du contrat proposé par Lactalis.

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