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« Cumul » des taxes sur le secteur alimentaire : trop c’est trop !

Le président de l’Ania, Jean-René Buisson, n’a pas mâché ses mots pour dénoncer ce qu’il nomme le « cumul » des taxes sur le secteur alimentaire et notamment sur les boissons. Ainsi, il a affirmé sur Radio Classique le 10 octobre 2011 que « l’industrie des sodas ne veut pas être la variable d’ajustement de tous les déficits qui …

Le président de l’Ania, Jean-René Buisson, n’a pas mâché ses mots pour dénoncer ce qu’il nomme le « cumul » des taxes sur le secteur alimentaire et notamment sur les boissons. Ainsi, il a affirmé sur Radio Classique le 10 octobre 2011 que « l’industrie des sodas ne veut pas être la variable d’ajustement de tous les déficits qui passent et sur lesquels nous n’avons pas grand-chose à voir ».

Les industriels s’insurgent contre le doublement potentiel de la taxe soda que Nicolas Sarkozy devrait annoncer prochainement au cours d’un déplacement dans la Creuse. La taxe remporterait alors 240 M€ à l’Etat pour un coût de 2 à 3 centimes par canette :

  • « pour le consommateur, ça représente beaucoup d’argent quand vous savez que l’augmentation du sucre est aussi de l’ordre de 40%, que le gaz, le pétrole, l’ensemble des matières premières augmente, ça finit par avoir une répercussion » sur le budget des consommateurs, a ajouté Jean-René Buisson.

Et de revenir sur ce « cumul » des taxes :

  • « Nous avions dit dès le départ que c’était normal que l’on participe, à condition que tout le monde y participe, à la lutte contre les déficits » ; « La taxe Fillon, effectivement on aurait pu considérer que c’est notre participation à l’effort collectif. Deux taxes, c’est beaucoup. Cela devient vraiment insupportable pour l’industrie alimentaire ».

De plus, pour le président de l’Ania, la compétitivité de l’agriculture « n’est vraiment pas notre problématique ».

Jean-René Buisson a également dénoncé cette accumulation de taxes pesant sur l’agroalimentaire dans l’édito de la lettre d’information de Septembre 2011 de l’Ania :

  • « taxe sur la publicité, taxe INPES, augmentation de la TVA, taxe sur le chiffre d’affaires, taxe sur les huiles, aujourd’hui taxe sur les boissons sucrées (pour 120 M€) et les spiritueux (340 M€) auxquelles s’ajoutent les propositions de certains parlementaires (pour 380 M€ en faveur des allègements de charges du travail salarié agricole). L’addition pour le seul secteur alimentaire s’élèverait à plus de 840 millions ! Et pourquoi pas demain une taxe sur le plaisir ? ».
ParLa rédaction
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