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Junk Food : comment les industriels nous rendent accros

Vous avez toujours voulu savoir pourquoi vous êtes tellement accros aux produits alimentaires ? Michael Moss vous répond.

Junk Food : comment les industriels nous rendent accros
Ce sont les résultats d’une étude américaine : sucre, sel, matières grasses, tous ces additifs balancés en masse dans nos plats préparés et produits de consommation quotidiens nous ont rendu accros à la « Junk Food »

Ce sont les résultats d’une étude américaine : sucre, sel, matières grasses, tous ces additifs balancés en masse dans nos plats préparés et produits de consommation quotidiens nous ont rendu accros à ce qui est communément appelée la « Junk Food », concrètement la malbouffe. Les industriels sont directement accusés d’en être les responsables. Vont-ils répondre ?

L’étude est signée Michael Moss, journaliste américain, lauréat du « Prix Pulitzer » et reprise dans NTLO : « Sucre, sel et matières grasses, comment les industriels nous rendent accrocs ».

Bonne question, comment tombe-t-on dans la « junk food » ? Comment en sortir ?

Des additifs alimentaires qui agissent comme des drogues

La malbouffe c’est avant tout un cocktail explosif d’additifs alimentaires… addictifs. Sur-salés, sur-sucrés, sur-gras, les plats préparés, la restauration rapide et les produits de la grande distribution le sont tous. Ou presque.

C’est à cela qu’on deviendrait accros. « Ces aliments transformés agissent sur certaines zones cérébrales, de façon perverse : quand on les consomme, ils activent les régions du cerveau liées à la récompense et au plaisir. », explique le journaliste.

En somme une véritable drogue. Souvent délicieuse, c’est bien là le malheur. « Les fabricants de nourriture industrielle ont redoublé d’efforts pour dominer l’alimentation. », explique Michael Moss, incisif.

Les industriels présumés coupables

Il faut bien faire consommer encore et toujours pour vendre. Les industriels de l’agroalimentaire l’ont bien compris et font tout pour attirer dans leur giron de nouveaux clients et garder jalousement les acquis à leur cause.

« Notre bouche entière, palais compris, raffole du sucre. », précise Michael Moss. Une fois qu’ils l’ont compris les géants de l’agroalimentaire mettent tout en œuvre pour sucrer leurs plats. Même ceux qui seraient plus logiquement salés. Avec un soupçon de gras et une bonne pincée de sel, vous êtes séduits. A coup sûr.

L’ouvrage détaille ces dépendances alimentaires insoupçonnables parfois. Le livre est disponible aux édition Calmann-Levy.

ParLa rédaction
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